Bibliothèque gastronomique Daniel MORCRETTE

21 37 MIZAULD (Antoine). Epitome de la maison rustique. Comprenant le jardin medecinal, et jardinage. Esquels sont enseignez plusieurs remedes medecinaux fort utiles & experimentez pour subvenir aux maladies des hommes & des femmes... des matieres principales, auquel se trouveront en leur ordre, les herbes, plantes & vins, avec leurs remedes selon l’ordre alphabetique. A Villefranche, pour Jean Arnaud , 1605. Petit in-8, demi-veau fauve (Reliure du XIXe siècle). 200 / 300 Ouvrage très rare. La dernière partie du Jardin medicinal est entièrement consacrée aux vins, et surtout aux vins aromatiques et médicinaux avec des recettes tirées des ouvrages de Caton et Dioscoride. Antoine Mizauld, né à Montluçon en 1510 et mort à Paris en 1578, était astrologue et médecin. Des bibliothèques Pochet-Deroche (1882, n°49) et Raymond Oliver, avec ex-libris Rouvier de Vaulgran. Rogné dans la marge supérieure, mouillures. 38 NOGUEIRA DA GAMA (Manoel Jacinto). Memoria sobre a cultura do Loureiro Cinamono vulgo Canelleira do Ceilão. Lisboa, Na Officina Patriarcal, 1797. In-8, maroquin vert, pièce de titre en long de veau vert mosaïqué sur le dos, couvertures de papier marbré ancien, tranches dorées, étui de veau vert bordé de maroquin de même (Reliure moderne). 400 / 500 Édition originale, ornée d’une gravure coloriée en frontispice. Ce mémoire traite de la cannelle, abordant sa culture, ses caractéristiques et ses implications économiques au Brésil. Borba de Moraes signale que toutes les premières éditions des ouvrages de Nogueira de Gama sont difficiles à trouver. Exemplaire lavé. Borba de Moraes, I, 342. 39 PARMENTIER (Antoine-Augustin). Examen chymique des pommes de terre dans lequel on traite des parties constituantes du bled. Paris, Didot, 1773. In-12, veau marbré, dos à nerfs orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 3 000 / 4 000 Édition originale rare et recherchée du premier ouvrage important publié par Parmentier. « C’est le simple examen d’une racine longtemps méprisée et sur laquelle il existe encore des préjugés » (Avertissement, p. vi). Parmentier réfute que la pomme de terre soit nuisible pour la santé, et y expose tous les emplois possibles : macaronis, bouillons, alcool, conserves, pain, cuite sous la cendre ou à pleine eau, en hachis (qui portera son nom). Dans le fameux repas « tout en pomme de terre » (pp. 225-227), il est fait mention d’une « friture », donc pour la première fois au monde de la frite. Bel exemplaire en reliure de l’époque. De la bibliothèque Raymond Oliver, avec son ex-libris gravé dû à Gautier-Constant.

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