Bibliothèque gastronomique Daniel MORCRETTE

121 324 DIPLÔME DES PURS-CENT. Paris, s.d. [vers 1930]. Diplôme vierge imprimé sur un feuillet (70 x 50 cm) illustré d’une superbe composition originale de Raoul Dufy, en couleurs, représentant un parterre de victuailles, d’où émanent des volutes sous forme de termes culinaires. 300 / 400 Bel et rare exemplaire de ce diplôme du club des Purs-Cent, créé par Paul Poiret en 1922 à la suite d’une scission avec le Club des Cent. On lit dans le Figaro du 20 mai 1938 : « Les Purs-Cent délivrent aux bonnes maisons un diplôme dont ils sont avares ». 325 [DOCUMENTATION]. 25 factures de denrées alimentaires par des Maisons célèbres, 1785-1877, (Acquit pour les droits de XXIV et XXX sols par Aime de Vin, 1794), et presque une centaine de documents, factures, étiquettes concernant les vins, XIXe et début du XXe siècle. L’ensemble sous deux chemises-classeurs de skaï noir. 150 / 200 On joint plus de 200 publicités, étiquettes, factures, etc., de restaurants, hôtels, épiciers, cafés, etc., des XVIIIe et XIXe siècles, plus quelques pièces du XXe siècle, sous deux classeurs de plastique vert chagriné. Nombreuses pièces rares tels que les Prix courant de diverses marchandises. A Rotterdam imprimé, date (1er octobre 1763) et prix manuscrits ; Prix des vins par M. Vicq, 1784 ; Table Angloise Bourgeoise, Le citoyen Daix n’admet à sa table que des personnes connues, ou qui veulent bien se faire connaître… ; etc. 326 ESCOLE PARFAITE DES OFFICIERS DE BOUCHE (L’). Contenant le vray maistre d’hostel, le grand escuyer tranchant, le sommelier royal, le confiturier royal, le cuisinier royal, et le pâtissier royal. Paris, Jean Ribou, 1666. In-12, maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs richement orné de caissons de fleurons et filets dorés, triple filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure (Belz-Niedrée). 3 000 / 4 000 Seconde édition, revue et corrigée, ornée de plus de 80 bois archaïques illustrant la découpe des volailles, gibiers, viandes rouges et blanches, poissons, et la manière de découper, peler et servir les pommes, poires, oranges, citrons, artichaut, melons, etc. « C’est sans doute l’ouvrage le plus complet sur l’art de la table et de la cuisine sous Louis XIV » (Gérard Oberlé). Le recueil suit dans ses grandes lignes l’ordre hiérarchique des fonctions et des dignités : on commence par exposer l’organisation générale des services de bouche d’une grande maison sous le commandement du maître d’hôtel, on poursuit par l’examen des fonctions qui s’attachent aux cérémonies du service (arts de l’écuyer tranchant et du sommelier), on finit par celles qui relèvent de la préparation culinaire. C’est incontestablement l’avantage pratique du rassemblement en un seul volume qui a assuré à l’ouvrage le durable succès qu’atteste une quinzaine d’éditions successives de 1662 jusqu’à 1742. Exemplaire aux armes du Baron Seillière, au Château de Mello. Des bibliothèques Paul de Cauville et de Sir Thomas Neame, avec ex-libris. Vicaire, 339 – Livres en bouche, n°140 – Oberlé, n°88 (3e édition).

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