115 308 DROYN (Gabriel). Le Royal syrop de pommes, antidote des passions melancholiques. Paris, 1615. Petit in-8, vélin à recouvrement, filet doré en encadrement, dos lisse (Reliure postérieure). 1 500 / 2 000 Édition originale de cet « ouvrage extrêmement rare et précieux » (Oberlé), qui est un des tout premiers livres à traiter du cidre. « Ce livre, qui n’est pas commun, ne manque pas d’originalité ; l’auteur y donne la recette pour faire plusieurs sortes de sirop de suc de pommes pour guérir les mélancoliques » (Vicaire). Viollet-le-Duc le classe dans la catégorie « astrologie médicale et physiologique », les recettes données étant destinées aux scientifiques, aux horoscopeurs, aux curieux, aux sages mondains, aux universels, aux panégyristes, etc. Sans les deux feuillets de dédicace à Madame de Chevrières, qui sont de toute rareté et manquaient à tous les exemplaires cités par Cagle et à celui d’Oberlé. Page de titre pâlie, mouillure mineure sur quelques feuillets. Vicaire, 287 – Oberlé, n°1070. 309 DUCHANOY (M.). Essais sur l’art d’imiter les eaux minérales. Paris, Méquignon l’aîné, 1780. In-12, veau marbré, dos orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 200 / 300 Édition originale de cet ouvrage sur la connoissance des eaux minérales & la manière de se les procurer, en les composant soi-même, dans tous les tems et dans tous les lieux. Il y est question des eaux gazeuses, alcalines, thermales, ferrugineuses, spiritueuses, salines et savonneuses. Frontispice représentant deux alambics. 310 DUFOUR (Philippe-Silvestre). Traitez nouveaux et curieux du café, du thé et du chocolate. Lyon, Jean-Baptiste Deville, 1688. In-12, veau fauve, dos orné, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). 400 / 500 Seconde édition complète de ce livre incontournable sur le café, le thé et le chocolat. L’illustration, gravée par Mathieu Ogier, se compose d’un titre-frontispice figurant un Arabe, un Chinois et un Indien d’Amérique dégustant ces trois breuvages, de trois planches hors texte et de deux vignettes en-tête, dont une répétée. Philippe-Silvestre Dufour (1622-1687), marchand-droguiste lyonnais, « était par ailleurs, comme son ami Jacob Spon, un amateur renommé de raretés et de curiosités. Son intérêt pour les boissons exotiques est donc à la fois celui du grand négociant et celui du grand curieux » (Jean-Marc Chatelain). Allant au-delà du discours médical sur ces boissons, qu’il renouvelle néanmoins, il se montre curieux des manières de les accommoder et de les consommer. En fin de volume, le Dialogue du chocolate entre un médecin, un indien et un bourgeois a été traduit de Bartolome Marradón par René Moreau. Pâles rousseurs éparses. Vicaire, 293 – Bitting, 134 – Oberlé, n°733 (éd. 1685) – Livres en bouche, n°130 (éd. 1685).
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