20 36 DU BARTAS (Guillaume de Salluste). Les Œuvres poétiques et chrestiennes. Dernière édition. Lyon, Thibaud Ancelin, 1607. In-24, vélin souple à recouvrement de l’époque. Une des toutes premières éditions collectives des œuvres poétiques de Du Bartas. Imprimée en petits caractères, c’est la seconde donnée par Ancelin après celle de 1606. Elle contient les Semaines, la Judith, l’Uranie, etc. Étiquette ex-libris de la bibliothèque du comte de Waresquiel. Petite mouillure angulaire aux 7 premiers cahiers. Quelques feuillets un peu courts, coupés par le couteau du relieur. J. P. Barbier-Mueller, IV-1, n°20. — Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°245. 600/800 € 37 DU BELLAY (Joachim). Epithalame sur le mariage de tresillustre prince Philibert Emanuel, duc de Savoye, et tresillustre princesse Marguerite de France, sœur unique du Roy, et duchesse de Berry. Paris, De l’Imprimerie de Fédéric Morel, 1561. Plaquette in-4 de 14 feuillets, maroquin grenat, janséniste, dentelle intérieure, tranches dorées, étui (René Aussourd). Édition originale de ce poème lyrique composé par Du Bellay en prévision des noces de sa bienfaitrice, la princesse Marguerite, sœur d’Henri II, avec le duc Emmanuel-Philibert de Savoie. Mouillure marginale claire. J. P. Barbier-Mueller, III, n°22. — Dumoulin, n°25. — N. Ducimetière, Mignonne…, n°92. — Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°266. 1 500/2 000 € 38 DU BELLAY (Joachim). Louange de la France et du Roy treschrestien Henry II. Ensemble un discours sur la poésie. Paris, Pour Vincent Sertenas, 1560. Plaquette in-4 de 8 feuillets, maroquin bleu, janséniste, dentelle intérieure, tranches dorées (Devauchelle). Édition originale de cette pièce de circonstance à la gloire du roi Henri II. Elle fut partagée entre Vincent Sertenas et Fédéric Morel. La Louange est suivie du Discours au Roy sur la Poësie, dans lequel Du Bellay rappelle le pouvoir intemporel des vers et compare la plume du poète à celle de l’historien lorsqu’il s’agit de conserver la mémoire des Puissants ; ainsi, après avoir évoqué certains grands Roys & magnanimes Princes qui engraverent la gloire de leurs faictz genereux en marbres eslevez, il parle de [...] quelques autres plus sages / Voulant perpetuer le bruit de leur vertu / Par œuvre qui ne peust du temps estre abbatu, / Qui ne craignist le feu, ny le fer, ny l’orage, / [...] emprunterent les mains, / Et l’immortel labeur des doctes escrivains. Ex-libris manuscrit ancien au dernier feuillet : Lucas pharmaris (?). Picot, Rothschild, n°3259. — Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°268. 1 500/2 000 € 37
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