13 21 CLÉMENT (Nicolas). Les Rois et ducs d’Austrasie, traduits en françois. Coulongne, 1591. Petit in-4, veau porphyre, triple filet doré, dos lisse orné, pièce de titre verte, roulette intérieure, tranches mouchetées (Reliure du XVIIIe siècle). Première édition en français, traduite par le médecin dijonnais François Guibaudet. Elle suit la version originale en latin parut la même année à la même adresse. Illustrée des mêmes 63 beaux portraits en médaillon des ducs de Lorraine, gravés sur cuivre par Pierre Woeiriot : ici le portrait de Charles III, tête nue, est en deuxième état. De la bibliothèque Roger Paultre (1993, n°66). Comme sur de nombreux exemplaires, la date de la page de titre a été anciennement modifiée à la plume (on lit 1593 au lieu de 1591). Large mouillure au second feuillet liminaire, quelques rousseurs. Le dernier feuillet liminaire, blanc, n’a pas été conservé. Charnières frottées. Brun, p. 155. — Picot, Rothschild, n°2335. — Diane BarbierMueller, Inventaire…, n°132. 1 500/2 000 € 22 CONSTANT (Pierre). La République des abeilles. Paris, Gervais Mallot, 1582. In-4, bradel vélin rigide (Reliure vers 1900). Très rare édition originale de ce poème de jeunesse de Pierre Constant, poète originaire de Langres. Sur le titre, jolie marque typographique de Gervais Mallot, libraire actif à Paris de 1570 à 1587 (Silvestre, n°315). Avocat au parlement et conseiller enquesteur au siège royal de sa ville natale, Pierre Constant n’était pas protestant mais fut un ennemi farouche du parti de la Ligue et consacra plusieurs ouvrages à la louange d’Henri IV. Déplorant les misères du pays, déchiré par les guerres de religion, il invite ici les François qui s’entrefont la guerre à la réconciliation et à vivre en paix, autour de leur roi, comme le font harmonieusement les petites mouches à miel dans leur ruche avec leur reine. Le poème se divise en quatre livres et débute par ces jolis vers : Je chante l’union, l’estat, aussi les mœurs, / De ces peuples aislez qui trafiquent de fleurs, / Ensemble les travaux, & de leurs Republiques / Le droict bien observé, leurs façons politiques, / Et le soucy qu’ils ont admirable de soy, / De conserver, cherir, & honorer un Roy [...]. On trouve à la fin 3 pièces en français et en latin, dont un sonnet adressé à M. de Chasteau-Guibert sur le noble surnom de sa maison, Taille fer de Montausier. Titre un peu bruni. Cahier I plus court en tête. J. P. Barbier-Mueller, IV-1 n°74. — N. Ducimetière, Mignonne..., n°125. — Techener, Bibliothèque champenoise, n°1183 (« Livre rare »). — Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°134. 1 500/2 000 € 21 22
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