80 81 pp. 329-341, Manuscrit : Les grands triomphes faictz a l’entrée du trescresthien et victoriuex roy Henry second de ce nom en la noble ville, cité & université de Paris qui fut le dimenche de la Trinité qui est le XVIe jour de juing 1549. Ce texte est adapté d’un imprimé : Les grands triumphes faictz a lentree du treschrestien & victorieux roy Henry second de ce nom En sa noble ville cite & universite de Paris. Imprimé a Paris pour Germain de la Fosse Librayre demourant audit lieu en la rue de Geoffroy Lanier a lenseigne de la barbe Dor, [1549]. pp. 342-436, Ordonnance relative au cours des monnaies et illustrée de gravures et dessins de pièces de monnaie. Imprimé et manuscrit : Ordonnance faicte par le Roy Henry 2 du nom sur le cours pris des espèces d’or et d’argent et descry des monnoyes rongnées publiée a paris le dernier jour de janvier 1549. [suivi de] planches manuscrites et imprimées extraites d’ouvrages sur les monnoyes dont plusieurs sont publiées par le libraire-imprimeur Jean Dallier qui en fit une spécialité. L’ouvrage dont le titre est fourni sous forme manuscrite doit être celui imprimé sous le titre : Ordonnance faicte par le Roy sur le cours & pris des especes d’or & d’argent, & descry des monnoyes rongnées. Publiée à Paris le dernier jour de janvier, Mil cinq cens quarante neuf. On les vend à Paris, par Pierre Haultin, en la rue sainct Jacques, à l’enseigne de la queue de Regnard, et par Jean Dallier, sur le pont sainct Michel, a la Rose blanche, [1550]. Ou encore Ordonnance faicte par le Roy, sur le cours & pris des espèces d’or & d’argent & descry des monnoyes rongnées. Publiée à Paris, le dernier jour de janvier. Mille cinq cens quarante neuf. On les vend à Lyon chez Antoine du Rosne, dict Lyserot, [1550]. L’auteur du présent recueil panache ici extraits imprimés avec des gravures sur bois figurant les pièces de monnaie avec en alternance des dessins à l’encre de pièces, sans doute d’après des ouvrages imprimés, pour la France et pour l’Europe. pp. 437-647, Manuscrit : Suite de la Cronique, avec Jules, pape (il manque son effigie) et les évènements des années 1550 pour le royaume de France mais aussi pour la ville de Nogent : « Le xxixe jour d’aoust 1556 nous eusmes la feste de la decollation de Monseigneur Sainct Jehan Baptiste…Et portoit ladicte ordonnance que le Roy donnoit congié a Monseigneur d’Anghien seigneur de ceste ville de faire paiez sa ville de Nogent… » (p. 459). Suivi pour 1558 : Du mariage de tresnoble & tresexcellent prince Francoys de Vallois daulphin…et ma dame Marie de Stuart royne heritiere d’Escosse (p. 469 et suivantes). Suivi du texte pour Marguerite de France, duchesse de Berry. Suivi du texte pour François II et Marie Stuart. Dans cette section on trouve les passages relatifs à Calvin, aux Huguenots et aux troubles des guerres de religion et au règne de Charles IX (pp. 499-630). Il décrit par exemple la destruction de l’Eglise de Saint-Jean-Baptiste de Nogentle-Rotrou : « Le mercredy xviie de mars 1568 fut l’esglise de monseigneur St Jehan de ceste ville de Nogent bruslée et hachée par dehors et par dedans comme ymaiges, autelz, victres et furent arrachées les grilles de fer… » (p. 588). Signalons le beau dessin figurant le portrait équestre de Louis de Bourbon, prince de Condé (p. 561). En page 560 on lit : « Le prince de Condé est venu visiter sa ville de Nogent le Rotrou & tout ce qu’il luy appartient en sa baronnie & seigneurie au moys de septembre l’an 1566 ». Les années 1570 sont introduites par deux portraits gravés de Charles IX et Elisabeth d’Autriche (pp. 614-615). On trouve ces portraits accompagnés des mêmes vers imprimés dans un recueil d’estampes sous la cote Paris, BnF, RESERVE FOL-QB-201 (7) mais sans les cartouches décorés gravés. Le dernier règne traité dans cette Chronique est celui d’Henri III (pp. 631-647) contemporain du chroniqueur Michel Rouget. Il consacre au couple royal Henri III et Louise de Lorraine une double page de portraits en buste, le roi vêtu d’une armure décorée et la reine d’une robe richement ornée. Les portraits sont accompagnés de dessins d’armoiries (pp. 638-639). pp. 648-649, feuillets blancs. p. 650, Manuscrit : Récit de la naissance d’un monstre : « Le 10e jour de novembre 1577 fut né ung monstre en Boesme [Bohème]… Le monstre estoit de figure d’ung corps d’enfant tout sus bout lequel avoit la teste d’ung bouc ou chimère, avoit le col longs et a grant poils longs… ».
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