10 11 3. Inscription à l’encre brune au recto de la première garde : « Maria » (non identifiée). 4. William Bragge (1823-1884), ingénieur britannique et collectionneur d’art et important bibliophile. Une partie de sa collection, notamment ses manuscrits médiévaux furent exposés à Leeds en 1868 : National Exhibition of Works of Art at Leeds, 1868. Official Catalogue, no. 549 : « Officium B.M.V., of early date, with almanack and miniatures in gold and colours, in Latin and French ; in case ». Vignette de l’exposition contrecollée au bas du contreplat supérieur. Collection de William Bragge. Vente Sotheby’s, Wilkinson and Hodge, Catalogue of a Magnificent Collection of Manuscripts, formed by a Gentleman of Consummate Taste…, Londres, 7 juillet 1876, lot 486 : « Horae Beatae Mariae Virginis, cum Calendario. A Splendidly Illuminated Manuscript on 230 leaves of fine vellum by a French artist of the first excellence. French citron morocco ». Le catalogue Bragge identifie le commanditaire comme Philippe de Commines. 5. Alfred Henry Huth (1850-1910), issu d’une famille de banquiers, célèbre bibliophile britannique et l’un des fondateurs de la Bibliographical Society. Vente Sotheby’s, Londres, 2-9 juin 1913 : Catalogue of the Huth Collection of Printed Books and Illuminated Manuscripts. Third Portion, no. 3797 : « A splendidly illuminated manusctipt on vellum…This beautiful volume is supposed to have been executed for Philip de Comines (as his arms are found in the margin of one of the miniatures), and presented by him to some person of distinction, whose initials N, E., are found in several of the borders and miniatures. The large miniatures are thirty-seven in number, many of them represent subjects of very unusual occurrence ». 6. Joseph Baer and Co., marchands et libraires de Francfort, d’après une mention dans l’article suivant : Swarzenski et Baer, Burlington Magazine, 1914 (25), pp. 40-59. Dans cette publication, G. Swarzenski précise : « A richly illustrated manuscript belonging to Messrs. Joseph Baer and Co., the old-established booksellers in Frankfurt aM., has recently been brought to my notice… ». Suit le texte de Leo Baer dans lequel l’attribution de l’enluminure est toujours décrit comme de la main de Jean Fouquet : « It is of the highest artistic interest since some of the numerous illustrations which it contains are obviously in the style of Jean Fouquet and may be regarded as characteristic work by his hand...». 7. Graf Axel Albin Benno von Kalckreuth (1874-1933). Vignette ex-libris armoriée : « Bibliothek des Grafen Axel von Kalckreuth ». Le Comte von Kalckreuth est mort à Münich. 8. Exposition Paris, Bibliothèque nationale, 1955 : J. Porcher, Les manuscrits à peintures en France du XIIIe au XVIe siècle. Préface d’André Malraux. Paris, 1955, no. 327, pp. 154 - 155. La notice confirme qu’en 1955 le possesseur était bien Maurice Loncle (« A maître M. L. ») et propose une datation de 14801490, un peu plus tardive que celle que l’on préconise aujourd’hui. Le manuscrit est bien attribué à Jean Colombe mais le commanditaire est toujours identifié à Philippe de Commynes à l’occasion de son mariage avec Hélène de Jambes : « Ouvrage remarquable, contemporain des Heures de Louis de Laval (no. 326), avec lesquelles il présente d’étroits rapports, décoré par Jean Colombe et son atelier […] Un grand soin a été apporté, non seulement à la qualité des peintures dont certaines sont parmi les meilleures de l’artiste mais aussi à la composition de l’ensemble… ». 9. Collection Maurice Loncle (1879-1966), avocat et bibliophile, son estampille à l’encre avec chiffre ML apposée dans le coin supérieur gauche du verso de la première garde. Vente Ader - Picard - Tajan, Précieux manuscrits à peintures du XIIIe au XVIIe siècle, 17 juin 1960, lot 14. Si le commanditaire est toujours identifié comme étant Philippe de Commynes dans ce catalogue, le bibliographe a toutefois reconnu que les miniatures devaient être rendues à Jean Colombe plutôt que Jean Fouquet (ce que Porcher avait déjà suggéré en 1955). Toutefois, le bibliographe en 1960 relève l’influence importante de Fouquet : « Le portrait de Sainte-Catherine reproduit, planche VI de ce catalogue, n’est pas sans rapport, en effet, avec la Vierge d’Anvers, œuvre de Fouquet lui-même… ». Le catalogue Loncle donne comme ancien possesseur Dudley Maple Colman (1886-1957) de Hove (East Sussex) [Yale University Library Gazette le dit originaire de Norwich]. Nous n’avons pas trouvé trace de ce manuscrit dans les catalogues liés aux ventes Coleman et donc cela reste à vérifier. Certains manuscrits de grand prix de cette même collection furent acquis par l’Université Yale en 1955, voir Yale University Library Gazette, vol. 29, no. 3 (January 1955), pp. 99-112: « Eight Medieval Manuscripts ». On y apprend que Colman avait acheté plusieurs manuscrits de provenance Thomas Philipps. La préface de ce catalogue était signée Jean Porcher, qui dit à propos des présentes Heures : « Le second, le Berrichon bourru et passionné, auquel il faut laisser, je crois, tout le mérite d’un Livre d’heures qui ne peut se comparer qu’au fameux volume peint pour Louis de Laval, et où se révèle pleinement l’une des personnalités les plus originales et les plus rigoureuses de la peinture française, à la veille de la Renaissance ». 10. France, collection particulière.
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