ARISTOPHIL INAUGURALE 20 DECEMBRE 2017

90 les collections aristophil «CAHIER POUR SIMONE». MANUSCRIT AUTOGRAPHE d’André BRETON. 16 mars-27 mars 1924; 97 pages grand in-8. Il s’agit de la matrice de Poisson soluble contenant la moitié des textes de l’ouvrage et deux textes demeurés inédits. Ce cahier de 97 pages, écrit recto verso porte sur la couverture un envoi à son épouse Simone: «Pour Simone, 100 PAGES de pluie et de beau temps. André». «Il avoue avoir commis plus de cent vols et s’envole» (léger manque de papier à la couverture). Textes aux encres noires et vertes. Nombreuses corrections et ajouts autographes Carte postale en couleurs contrecollée, représentant un couple de danseurs au clair de lune et quelques diagrammes de la main de Breton. Ce cahier, véritable matrice de Poisson soluble contient 41 textes dont 15 seront publiés dans ce recueil sous les numéros 1,5,6,8,10,11,13,14,15,17,18,21,25,27 et 31. 24 textes non retenus pour Poisson soluble mais publiés pour la première fois en 1988 par Marguerite Bonnet sous le titre de «Poisson soluble II» sous les numéros 1 à 24: 2 textes demeurés inédits : «Voici l’âme de la grève» et «L’immobilité en dents de scie». Ce cahier marque après «Les Champs magnétiques» le retour d’André Breton à l’écriture automatique, comme il indique dans une lettre à Simone du 22 mars 1924: «A cette voix capricieuse que j’essaie de forcer de temps en temps». Au retour d’un voyage à Strasbourg, il l’ offre à Simone qui trouve ce «Cahier de surréalisme» plus beau encore que les «Champs magnétiques». (lettre de Simone Breton à Denise Lévy. 27 mars 1924). La réaction enthousiaste de Simone encourage Breton à continuer. Cahier publié et présenté par Marguerite Bonnet pour l’édition des «Œuvres complètes» de Breton dans La Pléiade, Tome I, Poisson soluble II, p. 515-599 et notes p.1368-1369. «CAHIER PLANTAGENÊT». MANUSCRIT AUTOGRAPHE D’André BRETON. 24 mars 1924; 20 pages grand in-8, à l’encre. Ce cahier contient le premier état du texte 26 qui sera repris dans Poisson soluble. Nombreuses corrections à l’encre et passages soulignés en rouge. André Breton cherche constamment à élaguer son texte d’éléments qui ralentissent le récit des aventures du narrateur, toujours dans le sens d’un resserrement. Le texte 26 permet de saisir avec une particulière ampleur ce «travail du texte» . Cahier édité et présenté par Marguerite Bonnet, Pléiade page p.1390.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==