ARISTOPHIL INAUGURALE 20 DECEMBRE 2017

120 les collections aristophil 67 VALÉRY PAUL (1871-1945) CARNET de dessins originaux, et 6 feuilles de dessins Notebook with original drawings and 6 additional drawings 1 500 / 2 000 € Carnet oblong relié toile, 17 x 24,5 cm, avec 6 dessins ou aquarelles (le reste vierge). – Homme assis sur un muret, avec la mer derrière lui (plume et aquarelle); sur le côté, esquisse d’un homme penché sur un meuble; feuillet daté d’une autre main (Florence Blumenthal ?): « Léonardo Thursday Dec. 1927». – Femme assise (Catherine Pozzi ?), aquarelle. – Personnage coiffé d’un chapeau jaune, assis sur une chaise, accoudé à un petit guéridon; aquarelle, datée « 6-8 janvier 28». – Femme nue de dos sur fond vert, aquarelle et pastel. – Sur la même page, femme nue agenouillée de profil, et fenêtre avec paysage marin, aquarelle. – Portrait de Catherine POZZI assise dans un fauteuil, un livre sur ses genoux, le regard vague, annoté par Valéry « Fatigue après la Science», daté par le modèle « 17 Janvier 1928 5 ½-6 h.», plume et lavis d’encre violette. Feuille de 8 dessins à la plume et au lavis, dont 3 biffés; 11,2 x 17,5 cm. Trois dessins représentent une femme coiffée d’un chapeau; une tête de profil; dans un cadre, vase d’où partent deux tiges se terminant par un visage. Feuille d’études à la plume: trois mains; au dos, homme assis sur une chaise, de profil; 16,8 x 11,5 cm. Aquarelle: petit enfant (Agathe ?) en buste; 16 x 14 cm; esquisses de fleurs au verso. Dessin à la mine de plomb: Mme Valéry tenant un enfant sur ses genoux; 20,3 x 11,2 cm. Plume et aquarelle: le yacht Tenax de la comtesse Martine de Béhague; au-dessous, esquisse biffée d’un homme courant, au verso, trois études à la plume: guéridon, chaise, homme de dos; 11,5 x 16,5 cm. Dessin à la plume et au lavis: projet de pendule de bureau à 3 cadrans, dont une horloge et une boussole; 5,5 x 14,8 cm. On joint 5 photographies, dont une par Laure Albin-Guillot en 1938 (défauts); plus un tirage d’ex-libris dessiné par Valéry. 68 [VALÉRY PAUL (1871-1945)] 26 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., adressées à Paul Valéry, 1906-1940. 26 letters or documents, mostly signed autograph letters, addressed to Paul Valéry, 1906-1940. 1 500 / 2 000 € Louis BARTHOU: L.A.S., 12 juin 1932, pour un échange de manuscrits [Barthou donne à Valéry une lettre de Descartes, il recevra le manuscrit du discours de réception à l’Académie]: « je crois que la pièce ne vous causera pas de déception. Elle est digne de vous. Mon admiration et mon affection me rendront digne de la vôtre»… (1 p. in-8 à en-tête du Sénat). Émile BOREL: L.A.S., 23 mars 1933, convoquant une assemblée où Valéry pourra « exposer notre projet pour l’esprit européen» (1 p. in-8, en-tête Chambre des députés). Joseph CAILLAUX: L.A.S., 14 décembre 1931, remerciant de l’envoi d’un livre: « Il m’apparaît si riche de substance qu’il doit être dégusté comme déguste une vieille bouteille celui qui comprend et sent l’âme du vin. Il faut savourer toutes les gorgées»… (1 p. ½ in-12 à en-tête du Sénat, enveloppe). Maria Enriqueta CAMARILLO DE PEYRERA: L.S. en espagnol, Madrid 10 mai 1926, au sujet de son projet de collection littéraire. Marie CURIE: billet autographe passé à Valéry (qui l’a annoté « petit billet de Mme Curie») pendant une réunion: « il a cru qu’il s’agit surtout de conclusions politiques» (1 p. in-24). Michel DEBRÉ: L.A.S., 1937, remerciant les Valéry de leur cadeau, et disant « quelle joie a été pour nous la création de la classe de poétique» (1 p. ½ in-8, en-tête Conseil d’État). Gaston DOUMERGUE: L.A.S., 4 juin 1934. « Vos félicitations me touchent d’autant plus, qu’elles viennent: d’un écrivain et d’un philosophe pour qui j’ai la plus grande admiration; d’un confrère qui siège dans la Grande Académie; d’un compatriote des bords, comme moi, de la mer bleue»… (1 p. in-8 à en-tête de la Présidence du Conseil, enveloppe). Général Maurice GAMELIN: L.A.S., 28 décembre 1939. « Dans notre domaine militaire, nous animons de notre pensée et de notre volonté, mais nous n’agissons que par les autres. Bien manier l’outil, évidemment; encore faut-il le forger et l’entretenir. Une Armée est un ensemble où, si l’un manque, d’autres sont prêts pour le remplacer. J’ai conscience que l’Armée française répond à ces nécessités et c’est pourquoi j’ai foi»… (2 p. in-8 à son en-tête, enveloppe). Fernand GAUSSEN: L.A.S., Stockholm 23 novembre 1932, expliquant pourquoi le Prix Nobel de littérature est allé à un Anglais [John Galsworthy], mais il va soutenir la candidature de Valéry pour 1933 en reprenant « les agapes

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