ALEXANDRE DUMAS COLLECTION Kahn.

44 Alexandre Dumas, collection Kahn RTCURIAL 27 septembre 2023 14h30. Paris 45 Alexandre Dumas, collection Kahn RTCURIAL 27 septembre 2023 14h30. Paris 48 Alexandre DUMAS. Napoléon. Paris, Au Plutarque Français, Delloye, 1849. In-4, demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés du chiffre N couronné dans des caissons dorés (Reliure légèrement postérieure). [2] ff., 410 pp., [1] f., frontispice en noir et 12 gravures sur acier coloriées d’après Horace Vernet, Tony Johannot, Isabey, Jules Boilly, Guilleminot, Delaistre et F. Millet. Édition originale. Dumas n’entraperçut Napoléon que deux fois, au relais de poste de Villers-Cotterêts, en allant et en revenant de Waterloo. Qui voit-il ? Sans doute l’homme qui plongea sa famille dans la misère, Napoléon ayant toujours refusé que le général Dumas, le père d’Alexandre, retrouve ses appointements après sa sortie des geôles napolitaines en 1801. Tout autant l’homme qui pendant quelques 20 années fascina l’Europe. Dumas développe ce qu’il avait suggéré dans l’épilogue de Gaule et France : Napoléon n’a été qu’un instrument aux mains de Dieu pour accomplir « l’œuvre de régénération » comme l’avaient été avant lui César et Charlemagne. Munro, 59. Coiffes, mors et coins frottés, rousseurs. Entre fascination et répulsion, le Napoléon de Dumas. 100 - 150 € 49 Alexandre DUMAS. Le Maître d’armes. Paris, Dumont, 1840-1841. 3 tomes en deux volumes in-8, demi-veau moucheté à coins, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison en percaline noire, tranches jaunes (Reliure de l’époque). [2]ff., 320 pp. ; [2] ff. ; 332 pp. ; [2] ff., 336 pp. La conspiration des decabristes Édition originale. Revenant à la salle d’armes de Grisier après la soirée où Alfred de Nerval leur avait raconté l’histoire de Pauline (voir n° 28), Dumas demande à l’escrimeur de le tirer d’embarras afin de remplir le traité qu’il venait de signer avec son libraire auquel il n’avait rien à donner ! Grisier sort de son armoire une liasse de papiers contenant les souvenirs d’un de ses confrères (il s’agit en fait des siens) présent en Russie en 1824-1826, soit « pendant les années les plus intéressantes : la fin du règne de l’empereur Alexandre, et l’avènement au trône de l’empereur Nicolas. » Grisier fut impliqué dans le complot des décabristes qui voulaient obtenir de Nicolas Ier une constitution. Sous les noms de Pauline Dupuy et d’Alexis Waninkoff, Dumas raconte le destin de Pauline Gueble et d’Ivan Alexandrovitch Annenkoff qui furent déportés en Sibérie. Vicaire III, 351 ; Talvart, 42 ; Munro, 99 qui décrit également 4 préfaçons belges. Relié à la suite : Alexandre DUMAS. Praxède, suivi de Don Martinn de Freyras et de Pierrele-Cruel. Paris, Dumont, 1841. [2] ff., 307 pp. Édition originale. Trois nouvelles inspirées par l’Espagne. Voir description au n° 51. Vicaire III, 352 ; Talvart, 44 ; Munro, 96. Frottements aux dos, or de la pièce de tomaison du second volume ternie, coins un peu écrasés, rousseurs éparses. L’exemplaire de la duchesse de Berry avec l’étiquette de sa bibliothèque au château de Brunsee. 1 000 - 1 500 € 50 Alexandre DUMAS. Un mariage sous Louis XV, comédie en cinq actes. Paris, Marchant, 1841. In-8, demi-maroquin bleu à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs richement orné et mosaïqué, date dorée en pied, couvertures jaunes imprimées conservées (Reliure de V. Champs). [2] ff. (titre et dédicace), 140 pp. La plus belle comédie de Dumas (Munro) dans un exemplaire sur papier rose Édition originale. D’après Quérard, Supercheries littéraires I, 1073, Ad. de Leuven et Brunswick auraient collaboré à cette pièce, mais dans le Catalogue général des œuvres dramatiques et lyriques, seul le nom de Dumas apparait. Munro, 101 confirme qu’il ne saurait être question d’une quelconque collaboration pour ce roman. La pièce a été créée à la Comédie-Française le 1er juin 1841 avec un succès très moyen. Elle sera reprise 20 ans plus tard avec d’importantes modifications. C’est ce texte de 1861 qui est aujourd’hui connu, et les éditions de 1841 (originale et contrefaçons) sont rares. Obligés de se marier par intérêt le comte et la comtesse décident d’un commun accord de vivre chacun de son côté jusqu’à ce que l’amour conjugal (fi ! quel gros mot) ne réclame peu à peu ses droits. Vicaire III, 351-352 qui précise « Pas de faux-titre » ; Talvart, 43. Ni l’un ni l’autre ne signalent d’exemplaire sur papier de couleur ; Carteret, 233 : « il a été tiré quelques exemplaires sur papier rose » ; Munro, 101. Coiffes et coins très légèrement frottés. Séduisant exemplaire sur papier rose. Très rare. 1 200 - 1 500 € 51 Alexandre DUMAS. Praxède, suivi de Don Martin de Freyras et de Pierre-le-Cruel. Paris, Dumont, 1841. In-8, demi-maroquin orange, filet doré sur les plats, dos à faux-nerfs orné, date dorée en pied, couvertures jaunes imprimées et dos conservés, non rogné (Reliure de Stroobants). [2] ff., 307 pp. Édition originale. La première nouvelle se déroule en 1099 et conte les exploits chevaleresques du comte de Barcelone, Raymond Bérenger III, qui partit en Allemagne défendre l’honneur de l’impératrice Praxède injustement accusée d’adultère. Sorti vainqueur du combat, il recevra en remerciement la main de la marquise de Provence. Le règne de ce défenseur des opprimés fut « un des plus grands et des plus heureux dont la noble cité de Barcelone ait gardé le souvenir. » Les deux autres nouvelles se passent également en Espagne, la deuxième sous le règne de Sanche III, la troisième au XVIe siècle. Vicaire III, 352 ; Talvart, 44 ; Munro, 96. Dos foncé, très rares rousseurs. Bon exemplaire à toutes marges d’un recueil de nouvelles inspirées par l’Espagne. Très rare. 500 - 600 € 50 51 49 48

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