24 Alexandre Dumas, collection Kahn RTCURIAL 27 septembre 2023 14h30. Paris 25 Alexandre Dumas, collection Kahn RTCURIAL 27 septembre 2023 14h30. Paris 20 Alexandre DUMAS. Kean. Comédie en cinq actes. Paris, J. B. Barba, 1836. In-8, demi-percaline prune, pièce de titre en maroquin vert, date dorée en pied, non rogné (Reliure de la fin du XIXe siècle). [3] ff., 263 pp. Édition originale. D’après le Catalogue général des œuvres dramatiques et lyriques Théaulon et Fr. de Courcy ont collaboré à la pièce. Elle a été créée au théâtre des Variétés le 31 août 1836 avec Frédérick Lemaître dans le rôle-titre. La stature du Kean (1787-1833), sans doute le plus grand acteur shakespearien de son temps, tout autant qu’homme de passions à la vie tumultueuse, permit à Dumas d’écrire une comédie pleine de rebondissements. En 1953, Jean-Paul Sartre en donna une version révisée dont Pierre Brasseur jouera le rôle-titre. Vicaire III, 345, Talvart, 23 ; Carteret, 230 ; Munro, 56-57. Coins légèrement frottés, rares rousseurs. Ex-libris manuscrit pâli sur le titre « Madame Parker Paris » ? Bon exemplaire de cette pièce, publiée trois ans après la mort de Kean, qui contribua à l’élaboration de la légende de l’acteur. 200 - 250 € 21 M. Alexandre DUMAS. Piquillo, opéra-comique en trois actes, musique de M. H. Monpou. Paris, Marchant, 1837. In-8, demi-maroquin à coins rouge, dos lisse, nom, titre et date dorés, couvertures imprimées conservées, non rogné (Reliure de Carayon). 82 pp. Édition originale. L’œuvre, écrite en collaboration avec Gérard de Nerval, fut créée à l’Opéra-Comique le 31 octobre 1837 avec notamment Jenny Colon dont Nerval était follement amoureux. Elle se passe à Séville vers 1650. Une œuvre pleine de fantaisie où, comme dans les pièces de Marivaux – un des personnages s’appelle d’ailleurs Silvia – les couples se font et se défont. Au bout du compte chacun partira avec sa chacune, et Piquillo, le voleur, sauvera sa peau. Berlioz consacra son feuilleton du Journal des Débats du 2 novembre 1837 à la première : « Un opéra-comique de M. Alexandre Dumas ! C’est de l’imprévu, j’espère ! Qui pouvait s’attendre en effet à voir l’auteur d’Antony, de Richard, de Christine et de tant d’autres drames où la poésie et la passion débordent, se faire en riant le serviteur d’un musicien, et tisser, sous ses ordres, la trame d’un imbroglio espagnol ? […] Constatons seulement le succès des paroles et de la musique de Piquillo : c’est un des plus complets dont nous ayons été témoins depuis longtemps à l’OpéraComique. » Vicaire III, 345 ; Talvart, 24 ; Munro, 64. Trace blanche et frottement aux coins supérieurs. L’entrée réussie de Dumas dans le répertoire lyrique et la première collaboration avec Gérard de Nerval. Bel exemplaire sans rousseurs dans une sobre reliure de Carayon. 400 - 500 € 22 NON VENU 23 Alexandre DUMAS. Nouvelles Impressions de voyage. Paris, Publications du Figaro, 1837. In-8, demi-maroquin à grain long, dos lisse orné, date dorée en pied, non rogné (Reliure de Stroobants). 410 pp., [1] f. blanc, [1] f. de table. Édition originale très rare. Elle a paru en 52 livraisons journalières dans le Figaro à raison de 8 pages quotidiennes. La suite du voyage en Suisse que Dumas avait commencé de raconter dans ses Impressions de voyage publiées en 1835. Ayant quitté la Suisse des glaciers et des montagnes, il s’attache à celle des lacs et des prairies, « non plus au sol fabuleux, mais à la terre historique ». Comme dans les deux volumes précédents, il offre à ses lecteurs « un bavardage, au coin du feu d’une auberge, une causerie, au retour de la chasse, une rêverie au clair de lune » où se succèdent chroniques historiques, contes, traditions et légendes, nouvelles contemporaines, aventures pittoresques arrivées aux voyageurs. Ce volume, complet des 52 livraisons, est évidemment de toute rareté. Ni Clouzot, ni Carteret n’en font mention. Vicaire III, 342-343, le seul à y faire allusion, mais qui ne l’a pas vue, ne la cite que d’après la Bibliographie de la France, dans l’entrée qu’il consacre aux Impressions de voyage, les Nouvelles… formant les tomes III à V avec des variantes et des textes originaux. Si l’on en croit Bourquelot III, 339, la publication de ces fragments dans le Figaro donna lieu à un procès pour plagiat, Dumas y ayant inséré un texte qui ressemblait furieusement à une nouvelle parue dans le Mercure, sous le titre « Histoire d’un homme timide ». Munro, 40. Mors et coiffes frottés, dos réparé en tête sur deux centimètres. Le dos porte le titre « Pauline » qui est en fait le titre du premier chapitre. Il n’a rien à voir avec le roman éponyme publié par Dumas en 1838. Une des plus rares éditions originales de Dumas, dans une reliure décorative de Stroobants, à l’intérieur de toute fraîcheur et à grandes marges 2 500 - 3 000 € 24 MM. Alexandre DUMAS et ***. Le Mari de la veuve, comédie en un acte et en prose. Paris, Marchant, Bruxelles, Librairie Belge Française, 1838. Grand in-8, demi-basane verte, dos à nerfs orné de fleurons et de roulettes dorés, date dorée en pied, pièce de titre en long de maroquin rouge, couvertures imprimées conservées, non rogné (Reliure de Franz). 18 pp. L’édition originale date également de 1832, année de la création de la pièce au Théâtre-Français le 4 avril pour le bénéfice de Mlle Dupont, avec Monrose, Mlle Mars, Mlle Anaïs. Les collaborateurs de Dumas furent Anicet Bourgeois et Durieu. La pièce fut donnée en pleine épidémie de choléra devant une salle à moitié vide. Le succès vint plus tard et la pièce était encore représentée au début du XXe siècle. Ce petit acte est un marivaudage spirituel et une suite de quiproquos : Adèle qui se fait passer pour veuve veut marier sa nièce Pauline à Léon qui en fait aime Adèle. Retour subit de l’époux ressuscité qui comprend la situation et ouvre les yeux de sa femme. Tout finira bien, et Léon épousera Pauline. Vicaire III, 341 ; Talvart, 14 ; Munro, 28. Dos passé, coiffes frottées, rares taches et mouillures. Un essai réussi de comédie à la Marivaux qui annonce par son format court les proverbes de Musset. 100 - 150 € 20 21 24 23
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==