42 115 PARMENTIER (Antoine-Augustin). Traité de la châtaigne. Bastia et Paris, Monory, 1780. In-8, demi-basane blonde, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches jaspées (Atelier Laurenchet). 500 / 600 Édition originale d’un traités de Parmentier les plus rares. Il fait suite au célèbre Parfait boulanger publié en 1778, et fait partie de la série des traités ou mémoires que Parmentier a publiés sur les aliments économiques, bon marché et surtout nourrissants pour le peuple, tels la pomme de terre, le maïs, le lait, les grains, etc. Dans cette étude, il est le premier à avoir constaté la présence de sucre dans la châtaigne. Il étudie d’abord le châtaignier et la châtaigne en elle-même, puis aborde sa conservation, en donne une analyse, présente la méthode de séchage pratiquée dans les Cévennes, traite de la farine de châtaigne, de son mélange avec la farine de différents grains, de la châtaigne sans mélange, du procédé utilisé en Corse pour faire du pain de châtaigne, sans mélange d’aucune autre substance, de la préparation usitée dans le Limousin pour cuire la châtaigne et des avantages de ce fruit préparé à la limousine. Bel exemplaire dans une reliure pastiche due à l’Atelier Laurenchet. Vicaire, 657. 116 PARMENTIER (Antoine-Augustin). L’Art de faire des eaux-de-vie, d’après la doctrine de M. Chaptal, suivi de l’Art de faire les vinaigres simples et composés. Paris, Delalain, 1805. In-8, basane fauve racinée, dos lisse orné aux petits fers, pièce de titre maroquin rouge, guirlande dorée d’encadrement sur les plats (Reliure de l’époque). 300 / 400 L’ouvrage renferme un tableau replié et 5 planches gravées par Louvet, dont 2 dépliantes, représentant les instruments servant à la fabrication des eaux-de-vie. Parmentier décrit, dans L’Art de faire des eaux-de-vie, « les procédés de Rozier, pour économiser la dépense de leur distillation et augmenter la spirituosité des eaux-de-vie de vin, de lie, de marc, de cidre, de grains, etc. » et, dans L’Art de faire les vinaigres, « la méthode en usage à Orléans pour leur fabrication, les recettes des vinaigres aromatiques et les procédés par lesquels on obtient le vinaigre de bière, de cidre, de lait, de malt, etc. ». Coins émoussés. Simon : Vin., 155. 117 PELOUZE (Madame). Art du blanchissage domestique, d’après les procédés anglais et français. Paris, Audot, 1828. – J.-L. B. La Laiterie. Art de traiter le laitage et faire le beurre. Deuxième édition. Paris, Audot, 1828. – MARTIN (E.). Art de conserver des substances alimentaires. Paris, Audot, 1829. 3 ouvrages en un volume un-16, demi-basane noire, dos orné de chaînettes dorées. 100 / 120 L’Art du blanchissage contient 2 planches dépliantes. 118 PÉRIGORD Cadet (C.-G.). Almanach des gourmands ; servant de guide aux convives et aux amphitryons. Paris, Baudouin, 1829. In-16, demi-basane kaki, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches marbrées. (Reliure de l’époque). 100 / 120 Rare almanach gastronomique dédié à Rossini, « le plus illustres des musiciens gourmands ». Une charmante figure coloriée de Grandville représentant des animaux attablés dévorant un festin avec avidité est repliée en frontispice. Dorures du dos refaites, petite réparation à une des pliures du frontispice. Vicaire, 675. 119 PLATINE (Bartholomeo de Sacchi). De honesta voluptate. De ratione victus, & modo vivendi. De natura rerum & arte coquendi libri X. [Paris], Jean Petit, 1530. In-8, vélin ivoire souple, dos lisse, pièce de titre manuscrite sur papier, lanières d’attache, tranches brunies, et titre à la plume sur la tranche inférieure (Reliure de l’époque). 800 / 1 000 Première édition latine parisienne de ce célèbre traité sur l’art culinaire édité par Jean Thierry. Le De Honesta voluptate de Platine (1421-1481), ancien bibliothécaire à la Vaticane, est le premier texte imprimé de gastronomie, dont l’édition princeps vit le jour à Rome, sans date, vers 1473-1475. Son ouvrage est un véritable guide de l’art culinaire dont l’influence fut immense tout au long des trois siècles suivants. Jolie édition imprimée par Pierre Vidoue en lettres rondes, avec bel encadrement et marque typographique de Jean Petit, et nombreuses lettrines à fond criblé dans le texte.
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