ALDE. Paris. Livres de Gastronomie et Vin & Viticulture

33 matières ». Le petit texte sur les Cuisiniers d’autrefois débute avec Thibaut de Montmorency cuisinier de Philippe de Valois. La bibliographie, quant à elle débute avec Traité ou l’on enseigne à faire et appareiller … manuscrit vers 1290. On y trouve le Viandier de G. Tirel, la Nef de santé, La Varenne, Nicolas de Bonnefons, Vincent La Chapelle, Menon, etc. Dans son manuscrit, Lacroix mentionne plusieurs fois Monselet, y indiquant la page de l’ouvrage auquel il fait référence. Les pages 318 à 343 sont plus salies, et réparées à l’adhésif pour deux d’entre elles (crème et gâteaux). On joint : Recettes de volailles. Manuscrit 17 x 22 cm de 210 pages, cartonnage toile beige. Rédigé d’une très belle écriture à l’encre violette, non daté, mais on peut estimer qu’il est de la première moitié du XXe siècle. Poulets, Dindes, Pintades, Oies et Canards. Nombreuses recettes tenant une place à part pour chaque volaille, de foie, gelées, etc. Le foie gras y est aussi à l’honneur. Quelques pages blanches entre les recettes de chaque volaille. 88 [MANUSCRIT]. [LOUIS XIV]. Estat et menu gén[ér]al de la dépense ordinaire de la Chambre aux Deniers du Roy année 1680. France, [Versailles (?)], 1680. In-8 (182 x 117 mm.) titre et 185 pp., écriture cursive à l’encre brun foncé. Reliure de l’époque de plein veau havane raciné, dos à nerfs, orné aux petits fers et fleurs de lys dorés dans les entre-nerfs. 5 000 / 6 000 Manuscrit détaillant avec précision les dépenses de bouche du roi Louis XIV et de la cour de France pour l’année 1680. La Bibliothèque de l’Arsenal possède un manuscrit semblable pour l’année 1709 (Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, MS 2576, « État et menu général de la dépense ordinaire de la Chambre aux deniers du roy, année 1709 »). Le service de bouche de la maison du Roi est essentiel pour l’affirmation de la puissance royale. Par les dépenses extraordinaires que le service implique, le souverain expose son pouvoir et de sa richesse. Colophon (copie de l’original) : « Fait et arrêté le premier janvier 1680 signé Louis Henry de Bourbon et bas par Monseigneur Caillet » (page 185). « La charge de Grand maître de France, l’une des plus prestigieuses, était traditionnellement aux mains des Condé ici Louis Henry de Bourbon. Le Grand Maître réglait tous les ans les Dépenses de Bouche de la maison du Roi. Sous son autorité et en sa présence se tenait le bureau où étaient arrêtées les dépenses journalières » (A. Adeline). On y trouve : Page 1 : Etat des personnes qui doivent et ont droit de manger aux tables du Roy durant l’année 1680. Seconde table de Monseigneur le Grand Maître. – page 7 : Menu du pain de la maison du Roy pour l’année 1680. – Page12 : Menu du vin de Table et commun. – Page 18 : Menu de la Table du Roy de 2 grands plats, 2 assiettes, cinq services etc. Aussi : Page 143 : Mémoire des gâteaux qui se distribuent la veille des Roys. – Page 145 : Etat du vin excellent qui se distribuë a chacun des jours de la veille des Roys et de Careme. etc. Une section : Memoire de la cire qui se distribuë a la messe de minuit. Et plus loin les dépenses en cire, « Lorsque le Roy est à St Germain en Laye» ; « Lorsque le Roy est a Versailles... » etc. Puis les « cas particuliers » : Dépense des choses qui se peuvent fournir partout suivant qu’elles sont ordonnées et reglées.

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