ALDE. Paris. Bibliothèque du Château du C. et à divers.

12 16 [BONNEFONS Jean – Gilles DURANT DE LA BERGERIE]. Pancharis. – Imitations tirées du latin de Jean de Bonnefons, avec les autres amours et meslanges poétiques… Paris, Abel l’Angelier, 1587-1589 ; 2 ouvrages en un vol. in-16 de 36 ff. ; 144 ff., veau havane de la toute fin du XVIIIe siècle, roulette dorée sur les plats, dos à nerfs orné, pièce noire, tranches rouges. 1 000 / 1 500 Réunion de deux très rares recueils poétiques en édition originale. Le premier contient des poésies latines par un avocat auvergnat qui abandonna l’écriture pour se consacrer à sa charge de lieutenant de police. Les traductions françaises qui suivent et les poésies amoureuses sont de Gilles Durand de la Bergerie, ami du précédent et clermontois comme lui. Plusieurs corrections à l’encre. Gay II, 640 : « Aucun poète du XVIe siècle n’a mieux peint, ce qu’on peut appeler le triste bonheur, la tristesse qui naît du plaisir, la mélancolique habitude des âmes tendres d’associer l’idée de la mort à l’idée de la volupté apaisée ». 17 BONNEFONS Jean. Imitations du Latin. Avec autres gayetez amoureuses de l’invention de l’autheur. Dernière édition reueuë & corrigée. Paris, Imprimerie d’Anthoine du Brueil, 1610 ; in-8 de 219 pp., maroquin bleu marine, dos à nerfs orné de pointillés, dos à nerfs orné, encadrement de trois filets dorés sur les plats, grand fleuron au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (Thibaron). 600 / 800 Nouvelle édition de la traduction française du Pancharis (1587 par Durant de la Bergerie), recueil de 32 pièces de poésie amoureuse et galante dans la tradition des Basia (1539) de Jean Segond. D’autres pièces sont du traducteur. Très bel exemplaire de l’éditeur et poète Auguste-Pierre Garnier (1885-1966), de la famille des frères Garnier, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. Exemplaire soigneusement lavé et reteinté, avec petit grattage sur le titre. Très bel exemplaire. 18 BOURGOIN Jean. La Chasse aux Larrons. Paris, [1618 ?] ; in-8 de 8 ff. (front. compris), 96 pp., veau blond du XIXe siècle, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de fleurs de lys, tête rouge. 200 / 400 Édition originale, avec le titre frontispice mais sans le feuillet de titre. Le frontispice représente le roi à la chasse, mais le gibier est constitué de gentilshommes fuyant à pied. Le livre est particulièrement actuel et pérenne ; il dénonce les malversations des grands argentiers du royaume. « De tous tems ceux qui manient les finances n’ont pas esté seulement soupçonnés d›y mal verser, mais convaincus de les voler ouvertement, artistement. Dont est venu ce vieil proverbe (…) : l‘Argent du Roy est sujet à la pince ». Frontispice plus grand que l’imprimé, aussi il a été légèrement coupé au bas, sinon bel exemplaire.

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