ALDE. Paris LIVRES ANCIENS et LIVRES DU XIXe siècle

82 243 LA FAYETTE (Madame de). Mémoires de la cour de France, pour les années 1688 et 1689. Amsterdam, J.-F. Bernard, 1731. – [...]. Histoire d’Alburcide, nouvelle arabe. Paris, De Maudouyt, 1736. 2 ouvrages en un volume in-12, veau fauve, dos orné, armoiries en queue, roulette sur les coupes, tranches rouges (Reliure de l’époque). 200 / 300 Seconde édition des Mémoires de la cour de France et édition originale, très rare, de l’anonyme Histoire d’Alburcide. Le premier ouvrage est orné d’un frontispice allégorique. Bel exemplaire aux armes de Philibert Orry (1689-1747), contrôleur général des finances et directeur général des Bâtiments du Roi. Des bibliothèques d’Andlau, avec ex-libris manuscrit au titre, et Edmond Lebée, avec ex-libris. Discrètes restaurations aux coins et sur un mors. La Fayette : Tchemerzine, III, 844 – OHR, 1906 (fer non reproduit). 244 LA FONTAINE (Jean de). Contes et nouvelles en vers. Amsterdam, s.n., 1767. 2 volumes in-8, veau marbré, triple filet doré, dos lisse orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 200 / 300 Contrefaçon de la célèbre édition de 1762, dite des Fermiers généraux. Elle est ornée d’un portrait de l’auteur, d’un frontispice et de quatre-vingts figures hors texte copiées en contrepartie, pour la plupart, sur les compositions d’Eisen. Le texte est encadré. Charnières légèrement frottées, manques, des rousseurs. Rochambeau, Contes, n°84 – Cohen, 571. 245 [LA METTRIE (Julien Offray de)]. Histoire naturelle de l’âme. La Haye [Paris], Jean Neaulme, 1745. In-8, demivélin vert, tranches rouges (Reliure de l’époque). 300 / 400 Édition originale d›un des principaux ouvrages philosophiques de l›auteur, dans lequel il expose sa théorie matérialiste de l›âme. Elle est dédiée à Maupertuis, ami de La Mettrie avec lequel il collabora parfois. Sur le titre, la mention : traduit de l’anglois de M. Charp, par feu M. H**, est fallacieuse : l’ouvrage a bien composé et publié en français. Charp est un des pseudonymes de l’auteur et l’initiale H** désigne probablement Hunault, qui avait été son maître à Saint-Malo. L’Histoire naturelle de l’âme fut saisie et condamnée au feu par le Parlement de Paris le 7 juillet 1746. Importante notice manuscrite du XVIIIe siècle sur la vie et l’œuvre de La Mettrie couvrant 5 pp. 1/2 au bas de l’épître dédicatoire et à la fin de l’ouvrage. On a relié en fin de volume : [TANDEAU DE SAINT-NICOLAS (François-Bruno)]. Lettre de Monsieur ***, maître en chirurgie, à M. ***, médecin, sur le livre intitulé : Histoire naturelle de l’âme. S.l.n.n., 1745. Unique édition rarissime de cette réfutation. Mors fendillés, plats un peu frotté, rares piqûres. Manque angulaire à 3 ff. et pâles rousseurs uniformes dans la Lettre de Tandeau. Stoddard, n°18 – Tchemerzine, III, 946. 246 [LA METTRIE (Julien Offray de)]. Politique du médecin de Machiavel ou le chemin de la fortune ouvert aux médecins. Ouvrage réduit en forme de conseils par le docteur Fum-Ho-Ham et traduit sur l’original chinois, par un nouveau maître es art de S. Cosme. Première partie qui contient les portraits des plus célèbres médecins de Pékin. – Essais sur l’esprit et les beaux esprits. Amsterdam [Lyon], frères Bernard, s.d. [1746]. 2 parties reliées avec 5 autres ouvrages en un volume in-12, veau marbré, dos orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 200 / 300 Seconde édition de cette virulente satire des médecins de l’époque. Les Essais sur l’esprit et les beaux esprits en forment la seconde partie. On a relié dans le même volume, établi à l’époque : [MEUSNIER DE QUERLON (Anne-Gabriel)]. Testament littéraire de Messire Pierre-François Guyot, abbé Desfontaines, trouvé après sa mort parmi ses papiers. La Haye, s.n., 1746. [GODARD D’AUCOUR (Claude)]. Bien-aimé. Allégorie. S.l., Imprimé d’un coup de baguette par la Fée de la Librairie, dans les espaces imaginaires, 1744. DESTRÉES (Jacques). Lettre à Monsieur l’abbé d’Olivet, de l’Académie françoise. Bruxelles, Fricx, 1739. [DESFONTAINES (Pierre-François Guyot)]. Racine vengé, ou examen des remarques grammaticales de M. l’abbé d’Olivet, sur les œuvres de Racine. Avignon, s.n., 1739.

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