21 43 GILLIERS (Joseph). Le Cannameliste français, ou Nouvelle instruction pour ceux qui désirent d’apprendre l’office, rédigé en forme de dictionnaire. Nancy, Abel-Denis Cusson ; Lunéville, l’auteur, 1751. In-4, basane marbrée, dos orné, tranches jaspées (Reliure de l’époque). 500 / 600 Édition originale rare et recherchée d‘un des plus fameux traités de confiserie français. Son illustration, d’une grande finesse, comprend un titre-frontispice et 13 planches dépliantes dessinées par Philippe du Puy, peintre ordinaire du roi, et gravées sur cuivre par Jean-Charles François dit Lotha. Exemplaire de travail enrichi d’annotations au crayon dans les marges, d’une table des gravures sur le premier feuillet blanc, et de recettes inscrites à la fin du XIXe ou du début du XXe siècle sur des béquets contrecollés ou des feuillets, bristols et enveloppes volants. Une charnière fendue, l’autre un peu frottée, coins usés, dorure un peu passée, petite trace blanchâtre sur un plat, mention grattée au frontispice, déchirure sans manque aux planches 1 et 13 et réparations de papier à quelques autres planches, quelques taches et rousseurs éparses. Vicaire, 404 – Cagle, n°214 – Oberlé, n°122 – Simon, n°759 – Livres en bouche, n°211 – Cohen, 437. 44 GIOVIO (Paolo). Elogia virorum bellica virtute illustrium. Bâle, Pietro Perna, 1575. In-folio, demi-maroquin bronze avec coins, dos orné, tranches lisses (Reliure du début du XIXe siècle). 400 / 500 Première édition illustrée. Paolo Giovio (1483-1552), dit Paul Jove en français, évêque de Nocera de’ Pagani, demeure un des plus célèbres historiographes des guerres d’Italie. La première édition de cet ouvrage sur les stratèges et autres hommes de guerre illustres, de Romulus à Côme de Médicis, a vu le jour à Florence en 1551. L’illustration est l’œuvre de Tobias Stimmer, qui avait été envoyé par l’éditeur à Côme pour copier les tableaux conservés dans la galerie de l’auteur. Elle se compose d’un bel encadrement allégorique sur le titre, d’un portrait de l’auteur, d’une figure à pleine page représentant son tombeau et de 128 portraits à mi-page, gravés sur bois, imprimés dans des encadrements ornementés (dont une dizaine d’encadrements sans portrait). Coins frottés, pâles mouillures, léger grattage à l’adresse sur le titre et au colophon. Perini, Perna, n°250 – Adams, G-644. 45 GODEFROI DE VITERBE. Pantheon, sive Universitatis libri, qui Chronici appellantur, XX. Bâle, Jakob Kündig pour Johann Oporinus, 1559. In-folio, peau de truie estampée à froid sur ais de bois, frise de rinceaux et de portraits, fleurons aux angles, armoiries au centre, devise Invidia virtute parta gloria est et date 1560 de part et d’autre du premier plat, dos orné de filets à froid, tranches rouges, fermoirs de laiton ouvragé (Reliure germanique datée 1560). 500 / 600 Édition princeps de cette importante chronique universelle composée à la fin du XIIe siècle par Godefroi de Viterbe, chapelain des empereurs Conrad III, Frédéric Ier et Henri VI. Très bel exemplaire en peau de truie estampée de l’époque aux armes des Rybisch, famille patricienne de Breslau en Silésie (aujourd’hui Wrocław en Pologne). Il a probablement appartenu à l’humaniste luthérien Seyfried Rybisch (15301584), l’auteur d’un intéressant journal de voyage en Europe dans les années 1548-1554, récemment publié par Jean Hiernard (Les Voyages de Seyfried Rybisch, étudiant silésien, Bordeaux, 2017). De la bibliothèque Loynel, avec ex-libris armorié et ex-libris manuscrit en haut du titre de Jean Loynel d’Estrie. Cachet indéchiffrable au verso. Manque l’index final de 14 ff.n.ch. (sign. f6 g8) ; une galerie et quelques piqûres de ver aux premiers et aux derniers feuillets ; fine mouillure en tête du volume. Adams, G-805 – Brunet, II, 1639.
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