ALDE- Paris. Atlas & Livres de voyages.

72 143 PARK (Mungo). Second voyage dans l’intérieur de l’Afrique, pendant l’année 1805. Paris, J. G. Dentu, 1820. In-8, demi-basane blonde avec coins, dos lisse orné de filets dorés, tranches jonquille (Reliure de l’époque). 300 / 400 Première édition française, ornée de 10 planches hors texte, dont un portrait de l’auteur et une grande carte dépliante. C’est là le dernier voyage de Mungo Park, mort en Afrique au commencement de 1806. On trouve ici son journal jusqu’au 16 novembre 1805, la vie de l’auteur et la narration d’Isaac, prêtre mandingue qui l’avait accompagné dans son voyage. Menus frottements à la reliure, quelques rousseurs. Gay, n°2788. 144 [PHOTOGRAPHIES]. [DELONCLE (Blanche)]. Vues d’Obock. Tadjourah. - Djiboutil [sic]. 1891-1892. 90 tirages photographiques de dimensions variées montés sur 28 ff. in-folio, en feuilles, sous chemise et étui modernes. 1 500 / 2 000 Les premières photographies de la présence française à Djibouti. Passionnant album familial réuni à l’intention de ses filles par Marie-Félicie-Blanche Mayot, épouse d’Antoine-Benoît-Joseph Deloncle (1860-1892), commissaire de marine, qui mourut le 8 juillet 1892 à Obock d’une épidémie de choléra, alors qu’il remplissait les fonctions de gouverneur intérimaire, à la place de Léonce Lagarde. Les clichés présentent tous les caractères de vues prises lors du séjour du couple sur place, et documentent de façon particulièrement précoce la vie de ce territoire de la corne de l’Afrique, que la France venait seulement d’investir. Les photographies, de qualité diverse (certaines sont très passées) s’attachent à des sujets classiques de la vie coloniale, mais présentent toutes un grand intérêt documentaire : indigènes (Danakils, Issas), vues de bâtiments officiels d’Obock (hôpital, gouvernorat), de scènes de rues, de constructions de Tadjourah, vues très précoces de Djibouti, quelques aperçus de la vie de la famille Deloncle sur place, des portraits de groupes, etc. Les 20 tirages occupant les ff. 26-28 sont plus proprement familiaux et ne concernent pas Obock : ils se déroulent dans une propriété rurale en France. On joint : un tirage du photographe parisien Dumaine, contrecollé sur papier fort, d’un cliché signé J.-Gaston Vanderheym représentant les tombeaux accolés de Joseph Deloncle et du médecin de marine Aubry (juin 1895) et deux autres tirages contrecollés sur papier fort, ainsi qu’une gravure plus récente représentant la Mosquée de Tadjourah.

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