ALDE- LIVRES-15-11-2023

26 31 LOUIS XI. Le Rozier des guerres. Paris, Nicolas Buon, 1616. 2 parties en un volume petit in-8, veau jaspé, dos orné, armoiries en pied, dentelle intérieure, tranches rouges (Reliure du XVIIIe siècle). 300 / 400 Édition rare, préparée par Jean d'Espagnet (1564-1637), le célèbre magistrat et alchimiste bordelais, qui l'a fait suivre d'une œuvre personnelle sur le même sujet : L'Institution du jeune prince. Le Rosier des guerres est un traité historique, politique et éthique que Louis XI fit rédiger par son médecin Pierre Choinet vers 1482 pour l'éducation du dauphin, le futur Charles VIII. Il était traditionnellement attribué au roi Louis XI lui-même. Exemplaire aux armes de la famille de Voyer d'Argenson frappées au dos du volume. Nombreux soulignés anciens dans le texte. Des bibliothèques Achille Perreau (1945, II, n°60) et Jacques Vieillard (1929, n°147), avec ex-libris. Discrètes restaurations à la reliure. Quelques petits trous de ver. OHR, 1721/4 (variante). 32 MAGINI (Giovanni Antonio). Tabulæ primi mobilis, quas directionum vulgo dicunt. Venise, Damiano Zenario, 1604. 2 parties en un volume in-folio, vélin souple, dos lisse, titre manuscrit sur la tranche inférieure (Reliure de l'époque). 1 500 / 2 000 Édition originale extrêmement rare. Le texte est illustré de schémas et diagrammes gravés sur bois. La seconde partie de l'ouvrage regroupe les tables astronomiques, qui occupent 203 ff. Une belle marque gravée à la salamandre orne le titre, imprimé en rouge et noir, et le dernier feuillet. L'ouvrage a été réédité sous le titre de Primum mobile à Bologne en 1609 puis en 1619, et à Francfort en 1613. Mathématicien, cartographe, astronome et astrologue padouan, Giovanni Antonio Magini (1555-1617) occupait depuis 1588 la chaire de mathématiques de l'université de Bologne. Demeuré fidèle à la cosmographie géocentrique, il n'adopta pas le système héliocentrique de Copernic mais entretint une fructueuse correspondance avec Tycho Brahe et Johann Kepler (plusieurs lettres de Tycho Brahe sont reproduites dans cet ouvrage, aux ff. 73-88). Il fut également un fervent défenseur de l'astrologie, dont il prôna l'usage en 1607 dans De astrologica ratione, et réalisa des horoscopes fondés sur ses connaissances astronomiques qui eurent en leur temps beaucoup de succès. Exemplaire très pur en vélin ancien. De la bibliothèque du monastère de Cimiez, à Nice, avec ex-libris manuscrit du XVIIe siècle sur le titre. Fine mouillure avec légères atteintes au papier et petits travaux de ver sans gravité dans les marges des derniers feuillets. Lalande, 141 – Riccardi, I/ii, 67, n°10 – Houzeau & Lancaster, n°2753.

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