30 34 Livres anciens 13 - Couppe du Sanctuaire et veüe de derriere l’entrée de l’Eglise de l’hostel Royal des Invalides, formée d’une planche de 461 x 805 mm. 14 - Elevation d’une face d’un des costez de l’Eglise de l’hostel Royal des Invalides, formée de 2 planches, l’ensemble mesurant 563 x 1268 mm environ. L’ordre des planches semble varier selon les exemplaires. Exemplaire en veau de l’époque aux armes royales sur les plats et aux chiffres du roi au dos, provenant de la bibliothèque du château de La Roche-Guyon, dont le cachet figure sur la dernière planche. Nombreuses traces de frottements et d’épidermures à la reliure, manques aux coiffes, coins émoussés, quelques travaux de vers, fente sur le bas de la charnière du second plat. Déchirures sans manque à plusieurs pliures des planches, quelques mouillures claires sans gravité. Galeries de vers à la dernière garde et dans la marge basse de la dernière planche, sans atteinte à la gravure. Provenance : Château de La Roche-Guyon, avec cachet sur la dernière planche. 30 BELLEYME, P. de. Cartes de la Guyenne. Paris, 1761-1774. — Huit cartes entoilées et repliées, réunies dans 2 boîtes en maroquin rouge à grain long, garnies de soie bleue, titres dorés au dos, dos lisses ornés, roulettes dorées encadrant les plats, le dessus et le dessous des boîtes (emboîtages de l’époque). 300 / 400 € Ensemble de 8 cartes non coloriées dans 2 emboîtages faisant partie de la carte de la Guyenne par de Belleyme. Emboîtage 1 : N°12-Blaye ; N°13-Etauliers ; N°19-Castelnau ; N°20-Libourne. Emboîtage 2 : N°26-Cortes ; N°27 Bordeaux ; N°33 Belin ; N°34 Bazas. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l’intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d’une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l’ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. .../...
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