49 Livres du XIXe siècle 51 PERCHERON (Luc). Pyrrhe, tragédie de Luc Percheron du pays du Maine (1592). Paris : imprimerie de Crapelet, 1845. — In-8, 202 x 115 : xiij, 80 pp. Maroquin rouge, plats ornés au centre d’un quadrilobe entouré de quatre compositions de petits fers filigranés, le tout inscrit dans un encadrement intérieur quadrilobé composé de trois filets dorés et marqué aux angles d’un fer filigrané, et d’un cadre extérieur de trois filets dorés, dos à nerfs richement orné, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur témoins, emboîtage demi-maroquin rouge moderne (Bauzonnet-Trautz et Ateliers Laurenchet pour l’emboîtage). 1 500 / 2 000 € Première édition rarissime de cette tragédie en cinq actes du poète manceau Luc Percheron, publiée par et aux frais de Max de Clinchamp et de Raoul de Montesson. Il s’agit de l’unique œuvre poétique connue de cet auteur, imprimée ici d’après le seul manuscrit connu conservé à l’époque à la bibliothèque du Mans. Cette édition est annoncée dans la Bibliographie de la France du 10 mai 1845 (n° 2366). Son tirage n’était que de 16 exemplaires, certains in-12 imprimés sur papier fort et d’autres in-8 sur chine et au moins 1 sur peau de vélin. Celui-ci est l’UNIQUE EXEMPLAIRE CONNU SUR PEAU DE VÉLIN, spécialement imprimé pour Max de Climchamp. Il est fort possible qu’un second exemplaire ait été imprimé sur ce même support pour Raoul de Montesson mais nous n’en avons trouvé aucune trace. Superbe exemplaire en reliure de l’époque signée « Bauzonnet-Trautz ». Antoine Bauzonnet joignit à son nom celui de son gendre Trautz à partir de 1840 jusqu’en 1851. Craquelures aux charnières. Provenance : Max de Climchamp, avec ex-libris et son nom imprimé sur le quatrième feuillet. 52 PERRAULT (Charles). La Belle au bois dormant. Le Petit Chaperon rouge. Deux contes de ma mère loye. Londres : Eragny press, 1899. — In-12, 193 x 125 : 38 pp., (1 f.). Parchemin rigide à la Bradel, dos lisse, non rogné (reliure du temps). 600 / 800 € Belle édition dédiée à Émile Verhaeren, tirée à 224 exemplaires sur papier vergé. Elle est illustrée d’une vignette de titre, d’un frontispice à fond doré sur double page, dans un bel encadrement floral, d’une figure à pleine page, de la marque de l’éditeur, et de 37 lettrines, dessinés par le peintre impressionniste Lucien Pissarro et gravés sur bois par l’artiste et son épouse Esther. L’Eragny Press était une maison d’édition d’art anglaise créée par Lucien et Esther Pissarro, qui ne publia que 32 livres entre 1894 et 1914. Ce titre est le second sorti de leurs presses. Bel exemplaire en reliure légèrement postérieure, enrichi des deux feuillets de souscription reliés à la fin. Exemplaire très bien conservé.
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