ADER Nordmann. Paris. LIVRES ANCIENS et MODERNES – VENDREDI 28 JUIN 2024

47 Livres du XIXe siècle 48 LAUTRÉAMONT. Les Chants de Maldoror (Chants I, II, III, IV, V, VI). Paris, Bruxelles : chez tous les libraires, 1874. — In-12, 184 x 118 : 332 pp., (1 f.), couverture imprimée. Demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture conservée, étui (Semet et Plumelle). 1 500 / 2 000 € Édition originale avec la couverture et le titre à la date de 1874. L’ouvrage avait paru à Paris chez Lacroix et Verboeckhoven en 1869 mais n’avait pas été commercialisé. L’édition fut rachetée presque intégralement par le libraire bruxellois Jean-Baptiste Rozez qui la proposa à la vente en 1874 avec un faux titre et un titre réimprimés ainsi qu’une nouvelle couverture. Très bel exemplaire relié par Semet et Plumelle. 47 IVIĆEVIĆ (Stjepan). Vienac uzdarja narodnoga O. Andriji Kačić Miosiću na Stolietni dan preminutja. Zadar : [impr. Demarchi-Rougier], 1861. — In-4, 327 x 245 : portrait, (1 f.), XVI, 244 pp., 1 planche. Demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné (reliure de l’époque). 1 000 / 1 500 € Édition originale de cette anthologie de chants populaires dalmates, publiée par l'écrivain et homme politique Stjepan Ivicević (1801-1871), à l’occasion du centenaire de la mort d’Andrija Kačić Miošić (1690-1760), le premier des poètes dalmates à s’être tourné vers la poésie populaire, à la fois dans le contenu, la forme et le langage. L’édition, imprimée dans la ville croate de Zadar, débute par une biographie de Kačić Miošić par Stjepan Ivicević, qui est considérée comme la meilleure publiée sur cet auteur. L’illustration comprend deux lithographies hors texte en noir, la première en frontispice, représentant un portrait de Kačić Miošić, et la seconde figurant une vue de Brist, ville natale du poète. Exemplaire en reliure de l’époque, provenant de la bibliothèque du bibliophile dijonnais Henri Joliet (1822-1918). Charnière du premier plat craquelée. Rousseurs. Provenance : Henri Joliet, avec son ex-libris au monogramme CBMHI et sa devise «Plus penser que dire».

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