146 148 63 Duteil : « J’ai dit que vous paieriez ma dette. […] Vous êtes le seul dont je ne doute pas »… Il salue Chopin et Maurice… – 8 septembre 1841. Il lui recommande Victor de Laprade qui va venir la voir. Il lui envoie son nouveau livre, pensant avec Mme Marliani «que le salut du monde ne peut se faire que par les femmes»… – 15 octobre 1841. Il vient d’achever la lecture d’Horace : « j’en suis ravi, très ravi. […] votre titre La Revue indépendante est admirable. […] Je savais bien que c’était vous qui seriez la marraine. Maintenant il faut vaincre ou mourir ». Il a fait composer le premier volume d’Horace, et parle de la correction des épreuves ; il attend Sand avec impatience : « Venez cimenter, affermir, perfectionner ce que nous avons ébauché, Viardot et moi, La Revue indépendante »… 147. [George SAND]. Faire-part, et 6 lettres et documents, la plupart L.A.S. 400 / 500 € Faire-part de son décès, le 8 juin 1876. Manuscrit intitulé Quelques réflexions sous forme de lettre sur l’Histoire de ma vie (de George Sand), daté Nogent-sur-Marne août 1856 (16 p. in-fol.), sous forme de lettre à G. Sand ; citons la conclusion : « Vous aurez vécu plus fatalement que la plupart des femmes de notre époque. Vous aurez passé par tous les genres de douleur. Puisse ce triste résultat dégouter ceux qui voudraient suivre la même route que vous ! » Antoine, comte d’Aure : 2 l.a.s. à Sand, 1856-1857. Francis Charmes (1911, sur les œuvres de Sand). Gustave Claudin (1855, à A. de Pontmartin, sur sa critique de Sand). Edmond Plauchut (Nohant 1884, sur son amie G.S.). Plus un menu au dos duquel on a noté un quatrain de Mérimée. 148. [George SAND]. 2 reliques. 600 / 800 € Foulard en soie ayant appartenu à George Sand vers 1870 (petits trous et frottements), 80 x 90 cm. Provenance : vente George Sand. Sa famille. Son entourage ; Versailles, Hôtel Rameau, Me Georges Blache, 11 juin 1965, n° 29. Mèche de cheveux de George Sand conservée sous un morceau de papier plié portant ces lignes autographes de Henri Amic (1853-1929): «Cheveux de George Sand qui m’ont été donnés à Nohant le jour de sa mort, par sa belle-fille Lina Sand-Calamatta. Henri Amic ». [Henri Amic demanda conseil, lors de ses débuts d’écrivain, à George Sand et devint un familier de Nohant ; il assista à Nohant, avec les enfants de la romancière et quelques fidèles, aux derniers moments de George Sand, sur laquelle il a laissé de précieux et attachants souvenirs.] L’ensemble a appartenu à René Pichard du Page (1886-1966) ; une lettre d’Aurore Sand à lui adressée est jointe. Vente du 28 juin 1985, Ader-Picard-Tajan, n° 361.
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