ADER Nordmann. Paris. LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS

98 43 96. Émile de GIRARDIN (1806-1881). 9 L.A.S. ; env. 15 pages en-têtes et formats divers. 200 / 300 € Lettres d’affaires, à divers correspondants. Une lettre à en-tête du Journal des connaissances utiles demande un échange entre son Journal officiel de l’Instruction Publique et La France Littéraire dont il souhaite recevoir la collection complète. Une autre, à l’en-tête de la Société Nationale pour l’Émancipation intellectuelle, est adressée à Élie Berthet. De Bourganeuf le 1er juillet 1842, il écrit à son ami Mézerat, sous-préfet de Bellac. – 14 janvier 1846, au sujet de son journal La Presse et d’un traité. – 8 septembre 1848, à propos des élections : « Je ne comprends pas le candidat, véritable chauve-souris, volant de quartier en quartier, de canton en canton, d’arrondissement en arrondissement, de la ville à la banlieue, et de la banlieue à la ville, de Comité en Comité, de Club en Club, tenant ici un langage prudent, là un langage exalté. En tel lieu disant : Je suis oiseau, voyez mes ailes ! en tel autre : Je suis souris, vivent les rats ! Se prêtant enfin à toutes les exigences contraires et déconsidérant son caractère pour assurer le succès de sa candidature »… – 13 avril 1860, réponse à des observations à propos de la pièce L’École des journalistes pour lesquelles il remercie son ami : « Si M. Plon ne fait pas un carton, nous mettrons un erratum à la fin du volume », il faut aussi noter les dates des représentations, la distribution... – 8 octobre, à Eugène de Montglave : lettre d’affaires à propos du capital de la Presse… Etc. On joint une affiche électorale, Nommons Émile de Girardin. 97. [Armand GODOY (1880-1964)]. Recueil d’environ 150 lettres et cartes, la plupart L.A.S., 1929-1930 ; le tout monté sur onglets (avec de nombreuses enveloppes) en un volume in-4 demi-maroquin rouge à coins. 500 / 700 € Recueil de lettres et cartes reçues par Armand Godoy pour la parution de son Foch (Émile Paul frères, 1929). Lettres de Alcanter de Brahm, Em. Alder, J. Barrère, J. Barthélemy, M. Batilliat, R. Bernard, J. Bertaut, G. Boissy, M.P. Boyé, Eug. Brieux, G. Brunet, G. Cartella Gelardi, O. Charpentier, H. Clouzot, A. Cœuroy, G. Cohen, F. Colamussi, A. David, H. Debossay, N. Dontchev, R. Dumesnil, M. Escoffier, S. Fainsilber, R. Fauchois, P. Flottes, J. FrancisBœuf (avec dessin), Funck-Brentano, J. de Gaultier, L. Gillet, R. Gillouin, Ivan Goll, Fr. Jammes, F. Lachèvre, Fernand Laplaud (avec poème), Ph. Lebesgue, Ch. Le Goffic, Emm. Lochac, L. Maglione, G. Migot, A. Mora, J. Mouquet, P. Paraf, J. Patin, A. Payer, J. Pershing, Edm. Pilon, F. Porché, R. Randau, Régis-Leroi, Marie de Régnier, L. Salou, A. de Teneuille, Franz Toussaint, G. Vallerey, Théo Varlet, R. Violaines, M. Weygand, P. Wolf, etc. Cartes de visite de Cl. Aveline, H. Bergson, P. Blancher, P. Dukas, la maréchale Foch, Ed. Herriot, G. Lanson, G. Leygues, Lyautey, A. Maginot, D. Mornet, P. Neveux, etc. 98. Léon GOZLAN (1806-1866). 4 manuscrits autographes. 500 / 600 € Cahier intitulé Notes du roman. Histoire de Charles Quint par Robertson (35 ff. in-fol.), notes préparatoires à un roman historique. La Tour de B. Esquisses et plans pour un drame sur la Tour de Babel (23 ff. petit in-4). Le portrait de l’Empereur par M. Hippolyte Flandrin, article signé (23 p. in-fol.) sur le portrait de Napoléon III par Flandrin (1861). Manuscrit d’une pièce en un acte à 3 personnages : Henry Seymour, Antonia Monford et Anna Santlow, adaptée de sa nouvelle La Couronne de paille (44 p. in-fol.). On joint 9 brouillons autogr. de lettres (au duc d’Orléans, à un ministre, au vice-président de la Société des gens de lettres…), 2 fragments autogr. et la copie d’un poème ; plus 2 lettres à lui adressée par E. Mallac (1840) et Cavé, directeur des beaux-arts (1842) ; et le ms a.s. d’Alphonse ESQUIROS d’un article sur Le Médecin du Pecq de Gozlan (18 p. in-fol.). 99. Alexandre-Balthazar-Laurent GRIMOD DE LA REYNIÈRE (1758-1838). L.A., 17 janvier 1790, [à sa maîtresse Mlle Feuchère] ; 1 page in-4. 150 / 200 € ... « Je conviens que ma conduite a droit de vous surprendre, et je ne cherche point à m’excuser. Soyez sure au moins que mon attachement pour vous est et sera toujours le même, et ce jusqu’à mon dernier soupir, qui peutêtre n’est pas eloigné ». Il la prie de lui accorder la faveur d’un entretien pour une explication...

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