ADER Nordmann. Paris. LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS

95 93 42 93. Théophile GAUTIER (1811-1872). L.A.S. et note autographe ; 1 page in-8 et demi-page in-12. 200 / 300 € Neuilly [juillet 1863], à Édouard Vandal, invoquant « les vieux souvenirs de la rue du Doyenné et de la rue Marbœuf hélas ! déjà si loin de nous », pour recommander Mlle Léonie Oger «qui ressort de votre pachalick des postes »… Avec billet de Vandal offrant cet autographe. Note sur la parution de son Théâtre (octobre 1872), quelques jours avant sa mort : « Les Mystères, comédies et prologues de M. Théophile Gautier devaient paraître aujourd’hui […] chez Charpentier éditeur en un fort volume de 500 cents [sic] pages et ne seront mis en vente que Lundi par un retard du brocheur. Je vais reprendre l’Histoire du romantisme où la digitale l’a interrompue ». 94. Gustave GEFFROY (1855-1926). Manuscrit autographe signé, Le Salon de 1900 ; 17 pages et demie in-8. 200 / 250 € Article de critique d’art, qui comporte des ratures et corrections, et a été publié dans La Vie artistique. Geffroy rend compte de l’exposition qui a lieu Place Breteuil, mal logée dans un camp de bois et de toile, et qui rassemble 2 872 œuvres. Il cite parmi les « peintres de la vie » Emile Wéry et son tableau Les Pêcheurs, Amsterdam, Jules Adler montrant la vie ouvrière dans son tableau du Creusot et Schumacher les terrassiers dans Bâtissant une ville. Beaucoup de tableaux ont pour sujet la vie des champs et de la mer, et bien d’autres des anecdotes ; mais il y a aussi des « peintres qui sont peintres » : Charles Sims (Enfance), Hugues de Beaumont (Goûter). En histoire, rien ne l’enthousiasme ; il signale L’Enlèvement de Paul Jamin, la Salomé de Georges Rouault dans laquelle il ne voit « rien du tout, mais littéralement rien »…Au chapitre des allégories, il est sensible à l’Allégorie de la Ville de Paris par Louis Béroud, « mais l’accord n’a pas été trouvé entre les figures et le paysage », et il ne voit dans Les Sirènes vaincues par les Muses d’Adolphe Lalyre que « des modèles, et rien que des modèles, ou plutôt le même modèle multiplié»… etc., etc. Geoffroy a apprécié les nus de J.J. Henner (Rêve), Henri Martin (La Beauté), Jules Pagès (La Toilette du modèle), Paul Chabas (les Derniers Rayons) etc. Dans les portraits, il remarque ceux par Ferdinand Humbert, Lauth, Fougerat, celui de Stephen Liégeard par Benjamin-Constant, etc. Il y voit aussi de nombreuses scènes d’intérieur, des paysages de peintres déjà connus comme Harpignies (Oliviers et chênes à Beaulieu), et de nouveaux comme Louis Cabié (Le Soir à Tursac, Dordogne), etc. Il apprécie Les Bords fleuris de la Loire et les natures mortes d’Achille Cesbron, d’autres avec des monceaux d’huîtres et de fruits et « L’aiguière d’argent de M. Blaise Desgoffe est toujours infiniment reluisante ». Il termine par les dessins, les gravures et lithographies et la sculpture… 95. Jean GIONO (1895-1970). Portrait avec dédicace autographe signée, 1949 ; 18,5 x 12 cm. 150 / 200 € Reproduction photographique de son portrait dessiné par Lucien Jacques avec dédicace : « à Colette et Jean Rudin avec ma vive amitié Jean Giono Manosque Juin 49».

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