92 174. Louise de VILMORIN (1902-1969). L.A.S. « Louise », Pudmerice (Slovaquie) 15 août 1939, à Maurice Sachs ; 2 pages in-4 sur papier bleu à son adresse. 300 / 400 € Elle a lu son livre [Au temps du Bœuf sur le Toit] : « je l’ai trouvé très bon et très amusant. Et je m’y connais puisque je ne lis jamais. […] Votre livre est aussi assez impressionnant. À l’époque que vous décrivez je ne connaissais encore que la famille Vilmorin, mais, par les journaux et par les images, nous entendions parler de toutes ces personnes célèbres dont vous parlez au passé, ou comme au passé. Plus tard j’en ai connu certaines. Et maintenant en vous lisant je me demande si elles n’étaient pas déjà mortes quand je les ai rencontrées ». Elle a fui Verrières et la vie de famille « pour venir passer la fin de l’Été (drôle de mot) au pied des petites Carpathes. Grand paysage, grande solitude où il n’est pas question de s’attendrir. Quelquefois je joue ma guitare, et je pense aux soirées chez Gaston Gallimard ! » Elle a revu Malraux au bar du Vouillemont : « En voilà un que j’aimerai toujours »… On joint 2 L.A.S. de Bertrand Lefèvre-Pontalis à Maurice Sachs, 9 et 11 janvier 1940 (2 p. et demie in-4, une enveloppe), lettres amicales, racontant sa rencontre à Caen avec « le petit Caloub »…
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