85 160. Henri de RÉGNIER (1864-1936). 4 L.A.S., 1893-1898, à Pierre Louÿs ; 9 pages in-8, enveloppes, et 1 p. in-2 avec adresse (carte-télégramme). 400 / 500 € – Mercredi [28 juin 1893]. « Cher ami, Mon père est mort hier au soir à 9 heures » »... – 17 mars 1897. Nouvelles de Paris à Louÿs en Algérie : il trouvera à son retour un « exemplaire de choix » des Jeux rustiques. « Je me suis enfermé pendant quinze jours pour écrire un éloge d’Alfred de Vigny […] Je n’ai guère dit que la moitié de ce que j’aurais voulu dire. […] Vous, cher ami, êtes un homme heureux ; vous savez tout dire. Je suis sûr que votre Sévillane [La Femme et le pantin] le prouvera encore une fois »… – Jeudi [28 octobre 1897]. « Ma pauvre tante a surmonté la crise de la semaine dernière mais elle s’affaiblit chaque jour et s’en va peu à peu, assez doucement. Ce n’est déjà plus vivre et il reste encore à mourir »… – Jeudi [juillet 1898]. « Certes j’aurais aimé voir Chantilly avec vous, mais en ce moment je ne puis guère m’absenter ainsi un jour entier » ; mais il aimerait avant l’été « que nous passions au moins quelques heures ensemble. […] J’ai vu chez Bataille un curieux portrait de vous. J’attends votre roman [Byblis] »… 161. Henri de RÉGNIER. 6 L.A.S., 1901-1911, à Pierre Louÿs ; 6 pages in-8, enveloppes, et une carte postale avec adresse. 400 / 500 € – Palazzo Dario, Venise [12 novembre 1901]. Avant de regagner Paris, il jette un dernier coup d’œil sur « la belle Venise. Elle est charmante au soleil d’hiver. Aujourd’hui nous avons pu aller à Murano. On y voit des canaux herbeux, un campanile de brique, une mosaïque, et des verreries pales. Les filles y sont belles »... – Mercredi [25 mai 1902], faisant suivre une lettre d’Eugène Demolder (jointe). – [8 juin 1902], au sujet d’un sonnet reproduit dans un volume sans son autorisation. – [22 décembre 1909], au sujet d’une anthologie publiée chez Fasquelle où une pièce de lui a été insérée « sur des indications écrites de M. de Heredia »…. – 1er janvier 1910. Il félicite Louÿs pour sa nomination de chevalier de la Légion d’Honneur : « La pensée que Bilitis et M. de Bréot se sont rencontrés à la grande Chancellerie de la Légion d’Honneur m’amuse fort »… – Venise [28 avril 1911], remerciant Louÿs d’être allé voir Tigre et de lui avoir « apporté des sonnets de son grand père [Heredia] »…
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