55 117. Hermann HESSE (1877-1962). 15 lettres ou poèmes dactylographiés à lui adressés, dont 2 avec ajouts autographes de Hermann Hesse, 1942-1953, certains recopiés sur sa propre machine à écrire. 400 / 500 € Wolfgang Albrecht (lettre de Russie, Pentecôte 1943) ; Else Fanger (poème) ; Anita Frank (sonnet : Später Gruss an Hermann Hesse, München juillet 1947) ; Bert Frank (lettre et sonnet, Montagnola, octobre 1942) ; Vasant Ghanekar (lettre, Hyderabad (Inde) 21 juillet 1953 ; en tête Hesse a inscrit le mot « Copie », à propos de Siddharta) ; Renate Kirchner (poème, Potsdam juillet 1948) ; Maria Müller-Gögler (poème, Hermann Hesse – Ein Tagebuchblatt im Oktober 1953, nach dem Besuch in Montagnola) ; Günther Ramin (lettre, Zürich 23 août 1944 ; à la suite, Hesse a écrit 3 lignes : « Ich lege Ihnen 2 Briefkopien bei. Es ist hübsch, dass der Thomaskantor das Glasperlenspiel gelesen hat ») ; Heinrich Ruhl (2 poèmes Für Hermann Hesse et Des Dichters Bild, 1949) ; Georg Schneider (poème Grüss und Dank an Hermann Hesse) : Helmut Walter (lettre, 3 mars 1946) ; Georg Werner (poème An Hermann Hesse, Magdebourg 13 août 1942) ; O. D. (lettre, Ulm octobre 1953) ; C. S. (lettre, Haïfa 14 mars 1948). On joint : 2 grandes enveloppes libellées par H. Hesse à l’adresse du Dr Jürg von Vintschger, à St. Gallen ; la copie dactylographiée d’un extrait de lettre de Hesse au sujet de la représentation privée d’Unter Sternen d’Othmar Schoeck pendant l’été 1944 au château de Bremgarten, près de Berne. 118. Joseph Léopold HUGO (1773-1828) général, père de Victor. L.A.S., Blois 9 avril 1820, au général Foy ; 3 pages et demie in-4, adresse. 500 / 600 € Très intéressante lettre, faisant une mise au point après un article paru dans Le Conservateur, qui pourrait le « faire soupçonner de laisser dans le besoin mes enfans et leur mère ». Il rappelle qu’alors qu’il était en Corse et à l’île d’Elbe il a donné « seul à mes enfans délaissés tout petits, les soins les plus affectueux » ; que pendant la durée de son mariage avec la dlle Trébuchet il a été seul à subvenir aux frais de la maison. Lorsqu’il était à Madrid, il a obtenu pour l’aîné de ses fils une place à l’école des pages, puis une sous-lieutenance dans l’armée espagnole ; du champ de bataille de Cifuentes, il a obtenu l’entrée de ses deux fils cadets au Collège royal de San Antonio ; de retour en France, il a mis, à ses frais, ses enfants au collège, et a voulu qu’ils suivent les cours de l’Université ; à leur demande, il les a tirés de leur pensionnat pour étudier le droit, et il envoie régulièrement son fils aîné Abel les fonds destinés à l’entretien de ses frères et de leur mère. Il donne le détail des sommes dissipées par Sophie Trébuchet, à qui il reproche « d’avoir donné ses opinions politiques à ses enfans », qui interrompent leurs études pour « faire un journal qu’on dit ultra »… On joint 4 portraits photographiques de Victor Hugo et un portrait gravé.
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