ADER Nordmann. Paris. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

52 110. ÉRUDITS et BIBLIOTHÉCAIRES. 58 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 300 / 400 € Girolamo Asquini (1783, à Giovanni Jacopo Dionisi, avec brouillon de la réponse, concernant l’épigraphie d’une stèle à Vérone), Louis-Marie Bajot (à Jules Desnoyer, bibliothécaire du Muséum), Adolphe Billault (pour la bibliothèque du Corps législatif), Émile de Bonnechose (Bibliothèque du Palais de Saint-Cloud), Gabriel Brotier (ms, Éloge historique de M. Guérin, le libraire Hippolyte-Louis Guérin), Aurélien de Courson, Athanase CuchevalClarigny, Jules Desnoyers, Louis Finot (17, École française d’Extrême- Orient, Paris et Hanoï 1926-1929, à l’éditeur Géry Van Oest), Charles Flament (bibliothécaire du Roi de Hollande, 1807, réception d’un ouvrage à la gloire de Napoléon), Charles Hérisson, François- général de La Moricière (autorisant la consultation d’archives), Léon Laya (Archives de la Couronne), Edmond-Denis de Manne, Auguste Mignet, Antoine Passy (à Roret), Henri Patin, Auguste Rougerie, Carlos Sommervogel (13 au libraire Durand, 1859-1865), Jean Vatout (4), etc. On joint : 14 cartes postales anciennes sur le thème des bibliothèques, et une brochure La Bibliologie par M. F. Escard (avec envoi, 1879). 111. Georges d’ESPARBÈS (1863-1944). L.A.S., Vaux (Seine-et-Oise), 19 janvier 1895, à Stuart Merrill ; 8 pages in-8, enveloppe. 150 / 200 € Magnifique lettre d’admiration littéraire, après la lecture des Petits Poëmes d’automne… « je veux vous dire ce que j’admire par-dessus tout : L’âme d’automne. Moi qui depuis longtemps suis saisi par ce rêve d’écrire – en méchante prose – les rois casqués, les paysages de marjolaine, les troubadours, et le combat de la lance, je demeure muet d’admiration devant vos rêves à vous. Vous avez les yeux lointains, vous avez vu le joli, l’enivrant, je n’avais conçu que le rude »... Etc. Et il cite de nombreux vers (et des strophes) qu’il a particulièrement aimés… « Vous êtes un grand poëte, et je le dirai un jour. Il n’y a qu’une façon de causer aux artistes, c’est de leur désigner ce qu’on a le plus aimé d’eux, sans réflexion, sans critiques, car il faut laisser marcher ceux qui ont de la force, et ne leur indiquer aucune route. Eh bien, le premier poëme est remarquable d’allure, de beauté raide et grave : L’enchanteresse de Thulé a ravi mon âme en son île »… Etc. Il ajoute : « Jamais je n’ai écrit une lettre aussi longue ! » On joint 2 autres lettres adressées à Stuart Merrill par Nathalie Berry Boynton (Paris 26 avril 1915) et sa cousine Virginia Watson (New York 26 janvier 1914). Plus 2 lettres adressées à Claire Merrill par les poètes André Fontainas (23 décembre 1915) et Georges Marlow (condoléances). 112. FEMMES. 30 lettres ou cartes, la plupart L.A.S. 300 / 400 € Olympe Audouard, Pauline Augustin, Jane Avril, Marthe Bibesco, Julia A. Daudet, Gabrielle Édith Fleury (compagne de George Gissing), Isabelle comtesse de Paris, Ève Lavallière (7, carte de visite et 7 cartes postales photogr.), Jeanne Marcellin-Pellet, princesse Mathilde, marquise Ménabréa de Val Dora (3), comtesse de Mirabeau (2 lettres à propos de son roman sur Louis II de Bavière paru anonymement en 1887), Loïsa Puget, Marguerite H. Rochefort, Séverine (3), Carmen Sylva, Delphine Ugalde, duchesse d’Uzès (scotch). On joint 12 cartes postales à l’effigie d’actrices, et une carte imprimée de Marguerite d’Orléans.

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