ADER Nordmann. Paris. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

35 74. Alphonse ALLAIS (1854-1905). L.A.S., [Paris] 79 rue des Martyrs, à Pierre Valdagne ; 1 page in-8 (rousseurs). 100 / 150 € Il le prie de lui faire parvenir « 20 exemplaires de A se tordre dont j’ai le plus vif besoin. […] Quant à toi, je baise la plupart de ton corps d’albâtre »… On joint une amusante L.A.S. du Dr R. Picardeau, [20 octobre 1954], à Curnonsky, « En souvenir d’Alphonse Allais » (4 p. in-4) ; une invitation impr. au déjeuner du 12 décembre 1933 à la mémoire d’Alphonse Allais ; un facsimilé de la fameuse affichette électorale du Captain Cap. 75. Ferdinand ALQUIÉ (1906-1985). 5 L.A.S., Caen et Montpellier 1941 et s.d., à Maurice Sachs ; 6 pages in-4. 200 / 300 € 9 avril 1941. Poursuite d’une conversation sur la vertu, avec citation d’extraits de Hegel… – Ils se sont manqués au bar du Vouillemont. Il est de retour à Caen : « Il fait froid, surtout en ma nouvelle chambre. J’ai acheté une robe de chambre pour travailler. J’ai retrouvé mes élèves, mes copies, mes préparations, mes cours. Mes malaises »... – Il évoque le départ précipité de Sachs, « suivi de mille étranges signes. Un réseau, qui sans doute était en l’air suspendu, et qui sans doute vous était destiné, s’est abattu sur moi. Je veux dire un réseau de petites histoires et calomnies absurdes, qui m’ont fort irrité ces jours derniers. Et quelques femmes se sont approchées de moi. D’aucune, encore, je n’ai usé, du reste ». Il espère le voir à Paris… – Il a lu son Sabbat avant de quitter Caen et a laissé le manuscrit à l’hôtel ; il a surtout aimé le passage sur Max Jacob : « je crois vraiment que vous excellez à peindre les gens, et donc que vous êtes avant tout romancier »… – Montpellier. « Le mauvais temps de Normandie m’a suivi à Montpellier ». Il regrette de n’avoir pas revu Sachs… On joint une L.A.S. de Jean Wahl à M. Sachs, Lyon 3 juin [1939 ?] (1 p. in-8). 76. [Jules BARBEY D’AUREVILLY (1808-1889)]. 4 documents le concernant. 100 / 150 € Un feuillet de son papier à lettres à sa devise Never more. – Compte du coiffeur L. Anquetin à Valognes, pour fournitures à « Monsieur Dorvilly propriétaire » en octobre et novembre 1885. – Une page avec cinq essais de dédicaces à l’encre rouge de Barbey d’Aurevilly à son ami Gabriel Delas, par Louis Yver [fondateur du Musée Barbey d’Aurevilly, et auteur de fausses dédicaces]. – Carnet de cartes postales du Musée Barbey d’Aurevilly à Saint-Sauveurle-Vicomte. 78. Pierre-Augustin Caron de BEAUMARCHAIS (1732-1799). Manuscrit, Le mariage de Figaro. Pièce en cinq actes de Mr Caron de Beaumarchais, 1784 ; in-4 (21 x 16,5 cm) de [2 ff]-180 pages, reliure de l’époque veau fauve marbré, dos orné avec pièce de titre (plats un peu frottés). 800 / 1 000 € Manuscrit antérieur à l’édition de la pièce. [La pièce de Beaumarchais, La Folle Journée, ou Le Mariage de Figaro, longtemps interdite, fut créée par les Détail du 78

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