ADER Nordmann. Paris. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

17 38. Pierre FRESNAY (1897-1975). 7 L.A.S., [vers 1935-1937], à Maurice Sachs ; 8 pages in-4 à son adresse, et 2 p. in-8 (une à en-tête Théâtre des Bouffes Parisiens). 400 / 500 € Au sujet de la pièce de Sachs, Les Dettes, et la pièce de Terence Rattigan, L’Écurie Watson, que Sachs va traduire, et dont ils signeront tous deux l’adaptation (créée au Théâtre Saint-Georges le 9 juillet 1937)…. Il évoque ses journées de tournage dans les studios, 39. Firmin GÉMIER (1869-1933). 3 L.A.S., une P.S. et une relique ; 6 pages in-8 à en-tête (Théâtre Antoine et une Théâtre de la Renaissance, et 4 p. in-4). 300 / 400 € [Vers 1910 ?], à Marie-Thérèse Sylviac. « J’ai lu. Vous avez du talent, c’est incontestable. Votre pièce a les défauts du début. Elle est mal bâtie, un acte inutile une mauvaise fin et des personnages secondaires très amusants par euxmêmes mais qui n’ont pas leurs places dans l’action. Continuez, vous ferez la bonne pièce car votre dialogue est excellent, votre observation juste, pénétrante, spirituelle. Vous avez aussi le souci de vouloir dire quelque chose. Les pièces significatives sont les plus difficiles à faire »… – À un auteur dramatique, faisant des remarques précises sur sa pièce Le Lien, avant de conclure : « En somme des qualités, des espérances. Travaillez, les auteurs connus ont appris le métier en faisant des pièces nombreuses qui dorment encore dans leurs tiroirs. La première qu’ils ont fait jouer n’est venue que la dixième et même la vingtième, ne vous découragez pas puisque vous avez un dialogue excellent et des idées scéniques »... – [7 août 1901], il lira avec plaisir un manuscrit. 3 septembre 1915. Contrat avec Gustave Quinson (qui a apostillé et signé) à qui Gémier confie en sous-location le Théâtre Antoine, et sa direction intérimaire, prévoyant notamment la représentation de toute œuvre « du même genre que celles habituellement représentées au Théâtre Antoine » et la revue de Rip 1915 ; le contrat est prolongé le 3 mars 1916 pour les représentations de Nono de Sacha Guitry… Paire de bas gris, brodée de passementerie dorée, 87 cm (quelques reprises) portés par Gémier dans Le Misanthrope, offerts par Roger Weber à Jean Darnel (avec lettre d’envoi). On joint : L’Album Comique d’avril 1908, en partie consacré à Gémier. Plus 30 lettres et documents, par Théodore Barrière, Léon Bernard, Francisque Berton, Martine Carol, Jacques Deval, Jean-Baptiste Drouet (1844 au directeur de l’Odéon), Edmée Favart, Germaine Gallois, Max Maurey, Porel (à P. Mortier), Régnier et Amédée Scribe, etc. 40. Ernest GUIRAUD (1837-1892). Manuscrit musical autographe signé, Airs de ballet du Kobold, [1870] ; 2 pages et demie in-fol. 300 / 400 € Le Kobold, opéra-ballet en un acte de Guiraud, paroles de Charles Nuitter et Louis Gallet, fut créé le 26 juillet 1870 à l’Opéra-Comique. Réduction pour piano des deux premiers airs de ballet : – A. Entrée des Tsiganes (Andante mouvement de marche) ; – B. Pas d’ensemble (Allegretto). Seul le titre du troisième air est mentionné : C. Pas de la bonne aventure (le manuscrit en est conservé à la BnF) L’éditeur Georges Hartmann renonça à publier Le Kobold ; la réduction pour piano de l’ouverture a été publiée dans La Chronique musicale du 1er janvier 1875. On joint une trentaine de lettres (la plupart L.A.S.) par Édouard Blau, Alfred Boschot, Albert Carré (4), Gaby Casadesus, Marcel Ciampi, Yvonne Desportes, Léonce Detroyat, Jacques Février, Louis Gallet (extrait du Roi de Lahore), Ruggero Gerlin, Jacques Hébertot (5 à Walther et Enrich Straram), Eric Heidsieck, Monique de La Bruchollerie, Hippolyte Lionnet, Émile Paladilhe, Simone Plé, Victor Roger (photo dédicacée), Samuel Rousseau (à Dandelot), Victor Wilder. Et 5 caricatures par André Lebon (Bach, Bizet, José Bruyr, Antoine Goléa, Mozart). 41. Vincent d’INDY (1851-1931). L.A.S., 27 décembre 1915, à Marcel Labey ; 2 pages et demie in-8°. 100 / 150 € Il serait « content de diriger un acte de Bérengère [opéra de Marcel Labey] ; seulement…il y a beaucoup de “seulements”… Je ne sais même pas si pourrai diriger Arthus [de Chausson], Rouché ne veut rien dire comme époque. […] Car, une machine de théâtre, ça ne se monte pas en 3 répons comme un concert » ; il faut au minimum 16 répétitions et trouver le temps : « c’est un problème, non insoluble, mais au moins aussi ardu que celui des Balkans »…

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