122 237. NIÈVRE. Livre de comptes manuscrit, 1803-1828 ; grand in-8 de 82 pages (plus pages vierges), couverture parchemin avec ficelle. 100 / 150 € Comptes d’un fermier nivernais. Sont citées principalement les communes de Bazolles, Champallement, Chatillon, Montapas, Clamecy, Corbigny, Saint-Saulge, Varennes, etc. Prêts et trocs d’argent, produits de la ferme (fromage, beurre, etc.), achat et vente de bêtes (vaches, brebis, cochons, poulets, chevaux), etc. 238. Marguerite-Louise d’ORLÉANS (1645-1721) fille de Gaston d’Orléans, elle épousa Cosme III de Médicis, grand-duc de Toscane. L.A.S., « Piquepuce » (Picpus) 11 décembre ; 2 pages in-8 (petit trou par corrosion d’encre). 100 / 120 € Elle envoie un mémoire « pour une afaire que des planque mon fermier a devan vous et qui par consequan devien la miene je vous prie de luy estre favorable et je nen doute pas estan bien informé de vostre droiture et de vostre esquité »… 239. Gabriel-Julien OUVRARD (1770-1846) financier, munitionnaire des armées sous la Révolution, l’Empire et la Restauration. Manuscrit avec corrections pour un supplément à ses Mémoires ; 409 pages in-fol. 1 000 / 1 500 € Important manuscrit d’un supplément inédit aux Mémoires, préparé pour l’impression, où l’on distingue plusieurs mains, avec de nombreuses corrections et additions en partie autographes, et des passages rayés et supprimés. Il est malheureusement incomplet, et paginé 27 à 138, et 152 à 430 (avec parfois une double pagination ; la fin manque). Les Mémoires de G.-J. Ouvrard sur sa vie et ses diverses opérations financières, avaient paru en 1826-1827 chez Moutardier, en 3 volumes. Ce manuscrit leur est postérieur, comme l’indique la page 27 sur ses relations avec Séguin : « cette partie de mes mémoires a donné lieu à plusieurs observations auxquelles je crois devoir répondre »… Il cite également des documents apparus lors de son procès Outre ses relations avec Séguin, Ouvrard revient sur l’affaire des marchés de Bayonne, et l’hostilité de Villèle secondée par Champeaux, chancelier du consulat de France à Madrid ; ses relations avec le duc de Richelieu ; développement sur l’importance du Crédit public, « cause et effet de la civilisation » ; un autre long développement sur les États d’Amérique du Sud (avec citation d’une lettre de Baring du 10 août 1828), avec un plan « pour régler et achever l’émancipation de l’Amérique du Sud » ; des considérations sur le rôle de la Banque de France… Quelques versos portent des titres de chapitres : « 2(bis) Afres d’Espe », « 3 Rachat de l’impot français », « 4 Emprunts crédit public », « 10 exploitation de l’Amérique indépendante ». On joint un exemplaire des Mémoires (1826-1827, 3 vol. in-8, rel. usagées, défauts).
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