119 228. LOUIS XIV (1638-1715). 6 L.S. (secrétaire), 1644-1701 ; 1 page in-fol. chaque, 5 adresses. 250 / 300 € Paris. 19 mai 1644, à M. de Boisse, au sujet des recrues qui ne se sont point rendues en Catalogne ; contresignée par Le Tellier. – 11 juin 1648, ordre au S. de Saint-Amour de remettre en liberté Antoine François dit le Normand ; contresignée par Guénégaud. –28 juin 1650, à M. de Cuers, qu’il a choisi pour la charge de viguier à Toulon ; contresignée par Loménie (plis réparés au papier gommé). Saint-Germain en Laye 30 novembre 1676 et 20 juin 1679, à M. de Digoine, convocation aux États de Bourgogne ; contresignées par Phelypeaux. – Marly 27 juillet 1701, au sujet de la suppression de plusieurs capitaineries des chasses dans l’apanage de son neveu le duc d’Orléans ; contresignée par Phelypeaux. On joint 6 copies de lettres ou de pièces, requête, etc.. 229. LOUIS XIV (1638-1715). L.S. « Louis », Paris 31 décembre 1662, à « ma tante » [peut-être Christine de France, duchesse de Savoie] ; 1 page in-4. 1 500 / 2 000 € Émouvante lettre sur le décès de sa fille aînée, Anne-Élisabeth de France, née le 18 novembre 1662, et morte d’une fluxion de poitrine, la veille de cette lettre, le 30 décembre de la même année. Louis XIV en fut très affecté ; ce fut le premier d’une longue série de deuils. « Ma tante nous venons de faire une perte dont je ne doute point que vous ne soyés terriblement touchée. Cest de ma fille qui mourut hyer sur les deux heures du matin dun catarre suffoquant accompagné de fievre […]. Quoyque son peu d’age et le bateme qu’elle avoit receu le jour precedent soyent des considérations capables de diminuer nos regrets jadvoue pourtant que ce coup m’est rude. Dieu nous envoyera sil luy plaist les solides consolations quon doit attendre de luy seul »…
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