110 204. [Jérôme CHAMPION DE CICÉ (1735-1810) prélat et homme politique, archevêque de Bordeaux puis d’Aix-en-Provence, nommé garde des sceaux par Louis XVI, il démissionna après la constitution civile du Clergé]. 35 lettres et documents à lui adressés ou provenant de ses archives, 1791-1816. 1 000 / 1 500 € Intéressant ensemble sur le rôle politique et religieux du prélat, notamment dans l’Émigration. Antoine-Louis, comte d’Avaray (de Blankenburg). François de Bonal, évêque de Clermont (16, Bruxelles, Maestricht, La Haye, Altona et Fribourg, 1792- 1795, importante et passionnante correspondance d’émigration, sur l’organisation et la vie du clergé français en exil, et sur la constitution civile du clergé, les assemblées de Bruxelles, l’exécution de Louis XVI…). Gabriel Cortois de Pressigny, évêque de Saint-Malo puis archevêque de Besançon (2 à un duc, Rome décembre 1815-avril 1816, lors de sa mission à Rome pour la négociation du nouveau Concordat). Jacques-André Émery, supérieur des Sulpiciens (18 janvier [1801 ?], sur le retour en France des évêques exilés, et sa conduite pendant la Révolution). Charles Erskine de Kellie, cardinal et diplomate (Londres 1801, défauts, au moment de la signature du Concordat). Trophime-Gérard de Lally-Tollendal. Maximilien marquis de Louverval. Charles duc de Maillé. Pierre-Victor Malouet (2, Londres avril-septembre 1798, sur les colons de Saint-Domingue, le traité de Whitehall et la signature de l’armistice à Saint-Domingue permettant le retrait de l’armée anglaise ; 3 lettres jointes relatives à cette affaire). François-Emmanuel comte de Saint-Priest (Blankenbourg 1er mai 1797, sur Louis XVIII, et le livre de Necker sur la Révolution). Cardinal Francesco de Zelada (Rome 20 avril 1791, sur la position du Pape au sujet des religieux obligés de sortir du cloître). Plus 5 lettres et documents concernant le Concordat, dont la copie d’un bref de Pie VII du 13 septembre 1800 (copie conforme signée par l’archevêque de Narbonne Arthur Richard Dillon), et un bref imprimé du 15 août 1801, certifié par le patriarche de Jérusalem Michele Di Pietro, avec la copie de l’acte de soumission de Mgr Champion de Cicé, et 2 longues lettres d’un prélat consacrées à la question du Concordat et du retour des évêques en France.
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