108 198. Nicolas de BRICHANTEAU de NANGIS (1582-1650) officier et mémorialiste. P.S. avec apostille autographe, 31 août 1611 ; vélin oblong in-4. 150 / 200 € Nicolas de Brichanteau, sieur de Nangis, « Cappitaine general des Thoilles de chasses, Tantes et Pavillons du Roy », confesse recevoir de Vincent Bouhier, sieur de Beaumarchais, trésorier de l’Espargne, 3600 livres pour la pension que lui verse le Roi. Il écrit de sa main : « pour la somme de trois mille sis cens livres Nicolas de Brichanteau Nangis ». 200. CHRESTIENNE DE FRANCE (1606-1663) duchesse de SAVOIE ; fille d’Henri IV, elle épousa VictorAmédée Ier, duc de Savoie, et devint Régente à la mort de son mari. L.S., Caissentin 8 juin 1638, au comte de Cameran ; 1 page in-fol. ; en français. 250 / 300 € Elle le remercie des nouvelles de la Cour. Elle est satisfaite de ses services et lui donnera « d’autres employs […] vous scaures par le Marquis de St Maurice , l’estat des affaires presentes qui nous ont fait porter en ce lieu de Caissentin, ou nous avons reduict les choses au pont qu’il les failloit pour le secours de Verceil, esperant que Dieu nous fera la grace qu’il sera glorieux pour les Armes du Roy Monsieur mon frere et pour les nostres »… 201. CHRESTIENNE DE FRANCE. 4 L.S. dont 3 avec post-scriptum autographe, Turin avril-septembre 1652, au marquis Villa, commissaire général de sa cavalerie ; 1 page in-fol. chaque avec adresse et sceau aux armes ; en italien (avec post-scriptum en français). 600 / 800 € 3 avril. Elle le prie de lui procurer des chevaux… – 12 mai. Elle discutera au Conseil ce qui concerne le service de S.A.R. son fils. – 18 juin. Au sujet des nouvelles de l’ennemi, et les provisions des barques et embarcations pour passer la Dora… – 10 septembre. Elle ne sait plus que croire quant au nombre des ennemis, avec les nouvelles contradictoires ; elle va écrire au comte de Verrua concernant le secours de Casale… 199. Lazare CARNOT (1753-1823). L.A.S., Paris 30 août 1812, à un duc : 1 page petit in-4 (encadrée). 200 / 250 € Il lui envoie « le discours préliminaire de la 3e édition de mon traité sur la défense des places. Je souhaite que cet écrit vous paroisse assez court pour être lu par un Ministre »… [Ce discours a été publié chez la veuve Courcier en août 1812 ; la page de titre porte : Discours préliminaire de la troisième édition du Traité de la défense des places fortes, par M. Carnot ; Imprimé séparément, pour servir de Supplément aux deux premières éditions, et pour les Militaires de toutes les armes, qui, n’ayant pas besoin d’approfondir les questions traitées dans cet Ouvrage, veulent cependant en avoir une idée précise et suffisante pour l’exercice de leurs fonctions.]
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