ADER Nordmann. Paris. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

8 11. Jean HUGO (1894-1984). 2 L.A.S., Mas de Fourques mars-mai 1939, à Maurice Sachs ; 1 page in-4 à son adresse. 100 / 150 € 5 mars 1939. Il est touché de son article. « Mes tableaux sont maintenant un peu plus grands mais les personnages en sont toujours liliputiens. Je les exposerai sans doute cet automne »… – 7 mai. Il est désolé de lui avoir « indirectement attiré des ennuis. Naturellement je ne suis pour rien dans cette histoire de procès que je viens seulement d’apprendre et que je voudrais arranger »… On joint une L.S. de Louis Jouvet à Sachs, 27 mai 1937, au sujet de la pièce de Sachs Le Passage du Saint Bernard. 12. Carlo LASINIO (1759-1838). Recueil de 56 dessins originaux au crayon noir, avec annotations autographes, 1780 ; formats divers (de 17,5 x 12,5 à 25 x 18 cm environ) montés sur des feuillets de papier vergé (35,5 x 25,5 cm), reliés en un volume in-fol., dos de basane brune (frotté), étiquette de titre en cuir rouge sur le plat sup. 1 500 / 2 000 € Intéressant recueil de copies d’autoportraits de peintres. Une note autographe en tête du volume indique que ces portraits, tirés de la collection de la « Real Galleria di Firenze » (Musée des Offices), sont les esquisses des dessins faits par Lasinio au crayon noir en 1780 pour Son Altesse le Prince de Borck, Polonais ; Lasinio a estampé son cachet à l’encre à ses armoiries (inconnu de Lugt). La plupart de ces dessins sont annotés au crayon, avec notamment des indications (parfois très développées, notamment pour le Titien ou Rubens) sur la technique employée, les couleurs des cheveux et des yeux, les habits, etc. Au-dessous de trois d’entre eux, Lasinio a inscrit en outre à l’encre un commentaire biographique. Quelques dessins sont rehaussés de lavis. Lasinio a dressé en tête l’index des 56 portraits, d’Antonio Caracci et le Guerchin, à Rosalba Carriera et Jan van Calcar. Sur le feuillet de garde, sont calligraphiés les titres de Lasinio, avec ses armoiries. Né à Trévise en 1759, Carlo Lasinio a acquis une grande réputation de graveur. Professeur de gravure à l’Accademia de Florence, il s’installa en 1807 à Pise, où il fut conservateur du Camposanto, et mourut en 1838.

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