225 225 112 223. Charles-Marie WIDOR (1844-1937). 12 L.A.S., 1889-1924 et s.d., à divers ; 15 pages in-8 ou in-12 (une carte postale), plusieurs adresses. 200 / 300 € Persanges 11 septembre 1889. Il transmet une demande à Cavaillé-Coll, à propos des candidats organistes : « on peut se fier à lui au point de vue de la moralité que l’on est en droit d’attendre d’un musicien religieux »… Plusieurs lettres sont adressées au comte d’Arjuzon. Widor évoque un projet de concert de chant choral, avec les chœurs du Conservatoire, et peut-être Philippe Gaubert « jouant avec moi une pièce flute piano »… Brouillon de programme sous la direction d’Henri Büsser. Il part pour Londres, puis Orléans « où je dirige 800 chanteurs etc. en l’honneur de Jeanne d’Arc ». Il encourage son ami à monter le voir à la tribune de Saint-Sulpice… Etc. On joint une L.S. de Louis Vierne à une amie, au sujet d’un concert, 24 mais 1921 (1 p. obl. in-8). 224. Charles-Marie WIDOR (1844-1937). L.A.S., 14 octobre 1890, à un éditeur ; 3 pages in-8, montée sous passe-partout avec photographie. 100 / 150 € Il demande l’envoi du nouveau traité de Gevaert, qu’il serait heureux d’avoir dans sa bibliothèque. Il ajoute : « Je sais que vous avez été très aimable à l’endroit de Jeanne d’Arc ». 225. Eugène YSAŸE (1858-1931). Manuscrit musical avec corrections et additions autographes, Chant d’Hiver. 3e Poème pour violon et orchestre réduit ou Piano, op. 15, [1901] ; cahier de [1]-17 pages infol. (35,5 x 27 cm) sous couverture brune titrée ; chemise et étui de protection (atelier Devauchelle). 1 500 / 2 000 € Ce « 3e Poème», créé à Londres par Ysaÿe le 28 mai 1901, a été publié en 1902 à Londres et à Paris chez Enoch. [YH13] Notes autographes au crayon sur la page de titre, avec la dédicace « À ma femme », ainsi que des « observations » à l’attention de l’éditeur et du copiste, pour l’impression des 3 vers de l’épigraphe (“Frile ! frile, hiver de soir”…), et la présentation typographique. Le numéro d’opus (13 à l’origine) a été corrigé : 5 en surcharge sur 3. Le manuscrit est soigneusement établi par le copiste sur des systèmes de 3 portées (4 systèmes par page). Il a servi pour la gravure de l’édition, et présente de nombreuses corrections autographes au crayon noir ou bleu : nuances ajoutées, mesures biffées et raturées, certaines refaites. Ce manuscrit n’a pas été répertorié dans le savant catalogue dressé par Marie Cornaz, À la redécouverte d’Eugène Ysaÿe (Brepols, 2019), YH13 p. 288.
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