571 572 424 571. Jean JAURÈS (1859- 1914). L.S. avec post-scriptum autographe (7 lignes), Paris 31 octobre 1904, à Georges Lecomte ; 3 pages in-8, à en-tête L’Humanité, journal socialiste quotidien. 400 / 500 € Intéressante lettre sur les débuts de L’Humanité, après six mois et demi de parution... « le relevé des dépenses de notre rédaction, depuis le début du journal, accuse un excédent mensuel assez considérable sur la somme mise chaque mois à ma disposition [...] Des difficultés d’ordre matériel qui se reproduisent quotidiennement au moment de la composition du journal et dont le grand nombre de nos collaborateurs et l’exiguité de notre format sont la cause, nous mettent dans l’obligation de réduire nos collaborations ». Le journal va donc supprimer « les filets d’actualité que vous faisiez à l’Humanité sous le titre de : L’Heure qui passe »... Jaurès ajoute de sa main : « J’ai été débordé. Je supprime complètement toutes les petites chroniques de la 1ère page – et réduis de plus de moitié les autres. J’en ai un vif regret ». 572. François-Marie Périchou de KERVERSAU (17571825), général, il servit à Saint-Domingue. P.S. comme général de l’Armée de Saint-Domingue, Q.G. de Forfan 19 germinal X (9 avril 1802) ; 2 pages et demie in-fol. à en-tête Armée de SaintDomingue. Le Général Commandant la Partie Espagnole de Saint-Domingue, curieuse vignette montrant une République mulâtresse assise sur le fût d’un canon. 300 / 400 € Répression à Saint-Domingue. « Informé que sur la liziere de la partie cidevant espagnole de St Domingue, il s’est trouvé des hommes assez ennemis de la sureté publique et de leur propre sureté pour acheter les dépouilles de leurs concitoyens, de leurs frères, dans les mains mêmes des brigands encore tout souillés de leur sang, et pour leur donner ainsi les moyens de perpétuer leurs crimes et les calamités publiques, en leur fournissant des munitions et des vivres », il arrête que tout homme ayant entretenu des relations avec des brigands sera condamné à mort.
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==