ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

543 409 542. [Chevalier d’ÉON]. 42 lettres adressées à Madame ou Mademoiselle la chevalière d’Éon (la plupart à Tonnerre, avec adresses ; quelques cachets de cire), 1777-1789. 600 / 800 € Lettres de la comtesse d’Ailly (invitations à venir jouer la comédie), comte d’Albon (déclaration d’amour), Mme d’Anstrude de Channe (envoi d’un cuisinier et de gibier), Blin de Sainmore (célébrant « lhéroïne qui fait ladmiration du siecle »), marquise de Camus (sur le baron de Breteuil), M. de Channe, Mme de Clugny, chevalier de Corberon, de Courtive (acceptant une invitation chez une « fille aussy engageante que lest Mlle Deon »), comte Delva, Du Morier, Famin curé de Samois (offrant sa maison à D’Éon pour y séjourner quand il viendra faire sa cour à Fontainebleau), comte de Flogny, marquis de Fontaines, vicomte de La Ferté, marquise de La Maisonfort, Le Cauchois prieur de l’abbaye de St Michel, Madenié prieur de l’abbaye de St Martin, M. de Mauvelain, comte et comtesse de Monet, duc de Montpesat, More de Quingery directeur de la poste à Tonnerre (lui demandant de retrouver son neveu qui a fait une escapade à Londres), M. de Sainte-Suzanne, Thierry, M. de Tréville, Isaïe Villiers (de Berlin, réclamant son portrait), etc. 543. ESPAGNE. FERDINAND D’ARAGON (1452-1516) et ISABELLE DE CASTILLE (1451-1504), les Rois Catholiques. P.S. par les deux « Yo el Rey » et « Yo la Reyna », Tolède 21 avril 1498 ; 1 page in-4, adresse au dos ; en espagnol. 2 000 / 2 500 € Sentence adressée au prieur du couvent de Sant Benito à Vilha, à la suite d’une requête de Olca de Reynoso, lieutenant, qui, partant pour le service des Souverains à Malaga, avait vendu une propriété (hazienda) en Biscaye, à un certain Juan Lopez, dont l’estimation serait contestée, en raison des droits que le couvent aurait acquis sur ce bien. Les Rois Catholiques invitent le « devoto Padre Prior », pour épargner une longue procédure (« dilatado y largo pleyto »), à envoyer les titres qu’il possède, afin que les Souverains puissent éclaircir l’affaire en déterminant les arguments conformes à la justice qu’on peut y trouver (« determinar lo que por justicia se hallaze »)…

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