ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

518 515 394 515. Marie-Caroline, duchesse de BERRY (1798-1870). P.A.S. « Marie Caroline » ; 1 page in-8. 500 / 700 € Curieux récit d’une apparition de Saint Louis en songe, alors qu’elle était enceinte du futur duc de Berry. « Environ à 4 mois de grossesse étant endormie, j’ai vu entrer dans ma chambre St Louis tel qu’on le dépeint avec sa couronne en tête son grands manteau royal à fleurs de lys et sa figure vénérable. Je lui ai présenté ma fille, il a ouvert son manteau et ma présenté le plus joli petit garçon il a pris sa propre couronne et lui a mis sur la tête. Moi, je lui poussois toujours Louise il n’a pas moins persisté à maintenir la couronne sur la tête du garçon et a réfugié cependant ma fille sous son manteau. St Louis a ensuitte disparu avec mes deux enfans et je me suis réveillée convaincue depuis lors que jaurois un garçon »… 516. Dominique-Denis CABARRUS le jeune (1722-1798) banquier et armateur négrier à Bordeaux. L.A.S., Yvrac 3 novembre 1793, à la citoyenne Theresita Cabarrus [future Mme Tallien] à Bordeaux ; 2 pages in-8, adresse. 150 / 200 € Sachant que sa nièce (en fait petite-nièce) connaît « particulièrement un des Représentants du Peuple actuellement à Bordx » [Tallien], il la prie d’intervenir en faveur d’un frère du citoyen Deseze : « Si les Représentants qui sont à Bordeaux se sont montrés sévères, ils se sont aussi montré equitables, & et je ne vous demande autre chose que d’intéresser la justice de celui que vous connoissés […] pour faire terminer l’affaire du détenu que je vous recommande. Ces représentants ont en ce moment tant d’occupations, qu’il n’est point étrange que les choses aillent aussi vite qu’on le voudroit »… 517. Virginie VERASIS, comtesse de CASTIGLIONE (18371899). L.A.S. « VVerasis », [vers 1857 ?, au vicomte de Sancy] ; 2 pages et demie in-8. 200 / 250 € Le vicomte de Sancy lui a écrit une lettre (jointe) dans laquelle il dit, entre autres choses, avoir reçu des lettres anonymes la concernant. Elle y répond fermement: «Je ne reconnais à personne le droit de donner des détails sur mon intérieur […] et je ne vois pas en quoi cela pourrait vous concerner. Je ne comprends pas enfin ce que vous entendez par mes anciennes et nouvelles relations. Je vois toujours mes amis, fais de nouvelles connaissances. Je les continue si elles me plaisent, et je pense être libre chez moi lorsque je ne demande rien à personne. Je prierai donc les autres de ne pas se mêler de mes affaires qui ne les regardent pas»… 518. CATHERINE II (1729-1796) Impératrice de Russie. L.S. comme Grand-Duchesse, Saint-Petersbourg 10 décembre 1758, au Roi de Prusse Frédéric II ; 1 page in-fol. (cachet-monogramme de la collection Henri Ledoux) ; en russe. 800 / 1 000 € Lettre de condoléances pour la mort du frère de Frédéric II, Auguste-Guillaume de Prusse (1722-1758), général en chef de l’armée prussienne, décédé le 12 juin 1758.

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