ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

503 502 387 502. SURRÉALISME. 10 tracts imprimés (2 avec bords un peu effrangés). 1 000 / 1 200 € Lautréamont envers et contre tout, [avril 1927], par L. Aragon, A. Breton et P. Eluard. Avis, contre une exposition de Chirico, Bruxelles mars 1928, par L. Aragon, A. Breton, C. Goemans, P. Nougé. Prière d’insérer pour La Femme visible de Salvador Dali, [novembre ? 1930], par A. Breton et P. Eluard. Au Feu !, [mai 1931, sur papier rose], par M. Alexandre, Aragon, A. Breton, P. Eluard, R. Char, R. Crevel, P. Eluard, G. Malkine, B. Péret, G. Sadoul, Y. Tanguy, A. Thirion, P. Unik. Ne visitez pas l’Exposition Coloniale, [mai 1931], par M. Alexandre, Aragon, A. Breton, P. Eluard, R. Char, R. Crevel, P. Eluard, G. Malkine, B. Péret, G. Sadoul, Y. Tanguy, A. Thirion, P. Unik. Premier bilan de l’Exposition Coloniale, 3 juillet 1931, par M. Alexandre, Aragon, A. Breton, R. Char, R. Crevel, P. Eluard, G. Malkine, B. Péret, G. Sadoul, Y. Tanguy, A. Thirion, P. Unik. L’Affaire Aragon, [janvier 132], par M. Alexandre, A. Breton, R. Char, R. Crevel, P. Eluard, G. Malkine, P. Massot, B. Péret, G. Sadoul, Y. Tanguy, A. Thirion, P. Unik. Autour d’un poème [d’Aragon], 5 avril 1932, par M. Alexandre et P. Unik. La mobilisation contre la guerre n’est pas la paix, [juin 1933], par A. Breton, R. Caillois, R. Char, R. Crevel, P. Eluard,J.M. Monnerot, B. Péret, G. Rosey, Y. Tanguy, A. Thirion. Quelques œuvres de Picabia (époque dada 1915-1925), pour une exposition en 1951, par A. Breton, J.H. Lévesque, P. de Massot. 503. Elsa TRIOLET (1986-1970). L.A.S. « E. », Samedi [1943 ?], à Pierre Seghers ; 6 pages in-4. 500 / 700 € Longue lettre où Elsa Triolet expose la crise survenue entre elle et Aragon, appelé Lucien. Elle a « enjambé la fenêtre, Lucien m’a attrapé au vol, d’ailleurs ce n’était peut-être pas assez haut, mais j’y ai goûté, je veux dire que j’ai goûté à ce débarras qu’est la mort, au soulagement de la dernière minute. Ça ne m’amuse pas d’accuser Lucien, je connais son “utilité publique” et c’est bien pour cela que j’avais trop pris sur moi. Je lui ai donné d’abord mes parents, mes amis, mon métier [...] Je n’ai jamais, jamais donné ma mesure, qu’est-ce que je dis – ma mesure ! je n’ai même jamais eu l’occasion d’entamer quelque chose. [...] Lui, qui me presse comme un citron depuis quinze ans ! Je peux être modeste, cela ne veut pas dire que je dois perdre le sentiment de ma dignité, me mépriser, définitivement. [...] Je ne suis pas faite pour vivre à côté d’un grand homme. Il y a là une place à prendre ! [...] Je ne lui ai jamais caché que des aventures amoureuses et ceci, d’accord avec lui. [...] J’ai honte comme une femme qui apprendrait qu’elle était la seule à ne pas se savoir cocue... [...] C’est un écroulement définitif, irréparable »...

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