ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

54 36 52. Théophile-Alexandre STEINLEN (1859-1923). L.A.S. à un « vieux ami » ; 1 page in-8. 150 / 200 € Il est « honteux comme le loup blanc [...] je ne peux plus tenir ma promesse. J’ai trouvé à vendre le dessin de la Mourène et je me suis laissé tenter. C’est veau. Mais quand on est pauvre ?... Je te gardais à la place “la mer parlait” – ce n’est pas la même chose tout de même – enfin on retrouvera bien moyen de refaire une Mourène qui sera à toi »... 53. Théophile Alexandre STEINLEN (1859-1923). L.A.S., Dimanche 3 juillet [1921], à Mme Camille Lefèvre ; 1 page in-8, adresse. 100 / 150 € Il regrette de ne pouvoir répondre à la sollicitation de sa chère amie : …« cette semaine encore je suis obligé de me boucler et de me refuser la moindre sortie ou distraction. Si ce que j’aurais dû avoir terminé hier ne l’était pas samedi prochain ce serait un désastre ». Mais il ne faut pas que M. Aveline repousse sa visite à l’orphelinat, où il aimerait tant pouvoir les accompagner. Il la prie de saluer pour lui les bonnes dames de l’orphelinat, dont il garde le meilleur souvenir… 54. Adolphe WILLETTE (1857-1926). L.A. avec dessin, Boisroger par St Malo 2 juillet 1920, à « Mon frangin Prosper » ; 1 page in-8. 150 / 200 € Amusante lettre illustrée d’un dessin représentant un homme tenant un rat et un trousseau de clefs, levant les yeux vers une enseigne de serrurier. Sa famille est arrivée saine et sauve : « j’avais le trac du déraillement, de la collision, dont à laquelle je préfère quelle m’arrive avec toi ou Adolphe devant le zinc aux nègres auxquels je te prie de faire part de mon meilleur souvenir », etc… Il lui envoie sa bénédiction et termine, en guise de signature : « Ainsi soit-il Buffalo Bil ! »…

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