ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

357 Maurras parle d’Abel Bonnard, de Maurice Barrès, de Pierre Varillon, d’Albert Thibaudet, d’Anatole de Monzie, etc. Il donne des indications pour la préparation et la correction de ses œuvres et de ses articles, notamment pour Sous le signe de Flore. Il annonce ses projets d’ouvrages : le Dictionnaire politique, un livre sur Dante pour Plon. En 1936, alors qu’il est emprisonné à la Santé, il envoie une longue lettre sur la jeunesse : « cette jeunesse, affinée par l’étude commune et la réflexion personnelle, tient aujourd’hui dans ses mains ardentes et fermes plus que le sort d’une patrie, celui, peut-être, de l’espèce humaine, du visage humain, du nom humain. [...] Lavés, peignés, brossés, instruits, lettrés même à ce qu’ils prétendent, les mêmes Orientaux qui pourrissent nos idées et nos mœurs françaises et qui attirent sur nos frontières le feu des guerres fratricides sont aussi les mêmes qui élaborent et, quand ils le peuvent, appliquent un carnaval – une organisation sociale –, tout ensemble sanieuse et sanglante, arrogante et menteuse [...] on dirait qu’une armée de singes habillés débarque dans Paris pour imposer ou même, qui sait ? proposer ses mœurs et ses vices au peuple français »... En 1938, lors de sa candidature à l’Académie Française, Maurras refuse qu’on publie la lettre qu’il a reçue du Pape : « Je ne peux pas donner l’écrit de l’homme blanc pour gagner l’habit vert : ce serait une espèce de simonie »... Etc. .../...

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