ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

451 349 449. Francis JAMMES (1868-1938). L.A.S., Hasparren 26 décembre 1923, à Jean Franc-Nohain [Jean Nohain] ; 1 page in-4 (quelques petites fentes réparées au scotch). 200 / 250 € Il le remercie de sa requête, et le prie de dire « à votre chère maman, qui m’a fait tenir le plus délicieux alphabet, que si les abeilles font la preuve du miel, il n’en est point qui soient plus empressés que mes petits autour de lumineux rayons qu’elle leur a tendus »… « Quant à l’Académie, Barrès qui votait ouvertement et m’entraînait, est mort. Jamais homme n’a pensé qu’il puisse échouer avec autant de sérénité que votre ami»… 450. Francis JAMMES (1868-1938). L.A.S., Hasparren 31 janvier 1926, [à Georges Goyau] ; 4 pages in-4. 300 / 400 € Sur sa décision de ne pas se présenter à l’Académie : « J’ai trop le sentiment de la place que j’occupe en France et à l’étranger comme poète pour m’en remettre de nouveau à la juridiction de certains. N’ayons ni orgueil ni haine, mais cette dignité qui est dans l’ordre. [...] L’Être le moins distant, c’est Dieu. Mais que de petits grands hommes ne suivent pas son exemple!» Bien que n’étant pas à proprement parler journaliste, il se « délasse en écrivant certaines chroniques de chasse, de nature, de monde ou de lettres » ; il désirerait savoir si Robert de Flers accueillerait au Figaro quelques-unes de ses chroniques. « Quel est l’homme à qui je pourrais les adresser sûrement, sans la crainte de les voir jeter au panier avec la correspondance de Tartampion »... 451. Francis JAMMES (1868-1938). Manuscrit autographe signé, Chroniques ; 3 pages et demie in-fol. 400 / 500 € Cœur de pierre, cœur de chair, méditation sur la prière de saint Bonaventure que Jammes a recopiée dans son paroissien : « O Dieu ! Enlevez de ma poitrine le cœur de pierre et mettez-y un cœur de chair capable de vous aimer »... – Noirceurs et modes : sur les remous causés par la prochaine installation d’une « colonie de nègres » dans la petite ville, et histoire d’un faux missionnaire vendeur de caleçons. – Arrivage de morues : Mlle Broudenoy vient se plaindre à l’épicier… 452. Marcel JOUHANDEAU (18881979). Manuscrit autographe d’un discours, 1967 ; 11 pages in-8 avec ratures et corrections. 500 / 700 € Discours prononcé à un banquet au Sénat, le 21 janvier 1967. Jouhandeau y analyse avec humour sa personnalité. « Il me semble paradoxal que je sois amené ce soir à présider un banquet qui réunit des sociétés préoccupées de donner à la jeunesse une culture sportive, moi qui, dès ma dixième année, sur la prière de mon père, ai dû être dispensé de gymnastique et qui ne me suis jamais intéressé au tennis, au foot-ball ni à la boxe. [...] je n’en suis pas moins farouchement partisan du souci actuel de veiller au développement physique des jeunes. [...] malgré le mépris dans lequel j’ai tenu mes muscles, je vieillis assez gaillardement ». Il évoque .../...

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