ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

333 3e tableau (11 feuillets). « Même lustre. Trois paravents, même disposition. Le miroir qui reflète le lit défait. Les paravents sont verts. Dans la chambre un monsieur, l’air timide [ajout : avec un cheval de bois, comme en ont les danseurs, sur une chaise]. Mais peu à peu il se durcit, prend de l’autorité. Il parle avec la Passionaria, qui vient d’entrer. Il enlève son chapeau melon, et ses gants ». Ce tableau met en scène la Passionaria et le Général, puis le Général et la Fille. Il commence par la réplique du Général « (timide). Je voudrais que l’on ne laisse pas traîner ça si c’est possible. (il montre le chapeau et les gants et la veste) ». Il s’achève par les mots du Général qui a passé le cheval sur la fille) : « Tu es prête, alors, en route ! (il fait claquer sa badine) ». [3e tableau] (11 feuillets chiffrés 26 à 36, plus 2 ff. vierges 37-38). Nouvelle version, proche de l’édition, mettant en scène Irma et le Général, puis le Général et la Fille. Il commence par la réplique d’Irma : « Vous avez aperçu quelque chose, en venant ? », et s’achève par celle de la Fille : « Le défilé est commencé… Nous traversons la ville… Nous longeons le fleuve. Je suis triste. Le peuple pleure en silence un si beau héros mort à la guerre. Tes officiers d’ordonnance me précèdent… Puis me voici, moi Colombe, ton cheval de bataille… La musique joue une marche funèbre… (elle chante en marchant sans bouger la marche funèbre de Chopin)». .../...

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