ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

360 279 359. Louis-Ferdinand CÉLINE. L.A.S. « LF Celine », [31 mai 1935], au docteur Maurice Courtois-Suffit ; 1 page in-4, enveloppe. 500 / 600 € Il est bien embarrassé pour lui « donner des souvenirs. Lycée – je n’y fus jamais. J’ai passé mes bachots tout seul en gagnant ma vie, et de même la première partie de ma médecine (et la dernière). J’ai bien des souvenirs mais ils ne sont pas scolaires. La misère rend prétentieux, vous le voyez »… Lettres (Pléiade), 35-12. 360. Louis-Ferdinand CÉLINE. L.A.S. « LF Celine », [automne 1936], à John H.P. Marks ; 2 pages in-4. 800 / 1 000 € À son traducteur anglais sur le succès de Mort à crédit, et sur le pamphlet Mea culpa. « Après une bataille de crachats avec la critique, Mort à crédit sort victorieux. La cadence augmente. 8 à 1 000 par jour. Nous dépasserons le Voyage si les événements se tassent un peu, ce qui semble. Prévenez de tout ceci les éditeurs – Bretons et Américains. Il est parait-il d’usage qu’on essaye de vous faire payer dans le 2e livre les fautes du 1er. Ils n’y parviennent pas ». Puis il parle de son ballet [Naissance d’une fée] : « La garce Seymour peut se taper. Je n’aime pas les petites dédaigneuses. Vous pourrez le lui dire de ma part. Je ne suis supérieur à personne mais inférieur à personne. Il me serait bien agréable que ce ballet se fasse à Londres avec tous les artistes anglais, décorateurs, etc. »…

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