ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

354 355 276 354. Louis-Ferdinand CÉLINE. L.A.S. « LF Lepic», «8 Rue de l’Odéon» 31 décembre [1933 ?] minuit, à Junie Astor ; 2 pages in-4. 800 / 1 000 € Lettre d’admiration à l’actrice Junie Astor (1911-1967). « Chère Artiste Je suis venu vous voir 120 soirs de suite. Toujours je voulais vous parler et jamais je n’osai... Et plus vous jouez pour moi et plus je m’émerveille du merveilleux don de vous-même, de votre corps que je pressens... de votre esprit surtout (ô surtout lui !) qui l’anime oui, divinement... [...I Partout où jouerez j’irai vous admirer. Je ne comprends plus la vie sans vous. Au seuil de cette nouvelle année, je prie pour vous, pour votre âme, pour votre beauté. Comme je voudrais moi aussi savoir écrire des pièces, pour vous — pour vous seule »... On joint une courte L.A.S. « Louis » à la même (demi-page in-4) : « J’ai envoyé une lettre fort affectueuse pour toi à Marie Bell chez elle. Mais tu sais je l’ai bien laissé tomber alors »... 355. Louis-Ferdinand CÉLINE. 3 L.A.S. « Destouches » et (la 3e) « LFC », [1933-1934], à John H.P. Marks ; 2 et 2 pages et 1 page et demie in-4. 1 200 / 1 500 € À son traducteur anglais, au sujet de la traduction de Voyage au bout de la nuit et de L’Église. [Février1933] 98 Rue Lepic. Il est très heureux de lui témoigner le « plaisir que j’ai eu à lire votre traduction du Voyage ». Il signale « une petite erreur de traduction » qu’il a notée dans le texte : « Dans la guerre au moment où le colonel se promène à travers les balles “Il n’avait pas le sens de la mort”, etc… Il restera sans doute encore au cours de votre travail bien d’autres point plus ou moins douteux, il va sans dire que je suis toujours à votre complète disposition pour vous faciliter votre tâche. D’ailleurs j’irai au début ou miavril à Londres et aurai grand plaisir à vous rencontrer. Votre style est tout à fait vivant et cela est capital dans ce cas, il s’agit encore de transformer tout ceci je le pressens, en qq chose “d’amèrement anglais”, où cependant ce qui peut m’être propre demeure. Vous voici à une rude et magique épreuve !»... [Juillet 1933]. « Cher Ami. Vous avez bien raison au sujet de l’Église. Il faut attendre. C’est un petit travail assez raté (tout à fait) et dont je n’attends rien. Si par hasard il en résulte quelque chose, ce sera une admirable surprise. Attendons que les couillons

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