ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

301 300 237 300. Guillaume APOLLINAIRE (18801918). L.A.S. « Gui », [10 août 1915], à Lou ; 1 page in-12, adresse autographe « La comtesse de ColignyChâtillon, 202 Bd St Germain, Paris (7e) » ; sur carte-lettre militaire aux drapeaux tricolores. 1 000 / 1 200 € Lettre de guerre à Lou. «Ma chérie. À partir de demain mes lettres partiront ouvertes et seront closes par l’officier censeur. Arrange-toi pour de retour chez T. pouvoir m’écrire. De la zone de l’intérieur tes lettres partent fermées, mais de retour dans ton patelin de la zone des armées je sais pas. Tu es civile peutêtre pourras-tu m’écrire directement ce qui est plus simple. Je t’aime tout plein, ma chérie, et t’embrasse partout de la façon la plus folle. Écris-moi je n’ai plus de tes lettres ». Au dos de la lettre, Apollinaire a noté : « Envoi du brig. G. de Kostrowitzki. 38e Art. 45e Brie. Secteur 138 ». Lettres à Lou, n° 199. 301. Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918). Poème autographe ; sur 1 page petit in-8. 1 000 / 1 500 € Brouillon d’un poème de 5 vers recueilli dans Le Guetteur mélancolique (1952), après prépublication à l’automne 1951 dans les Cahiers de la Pléiade (vol. XIII)., avec ratures et corrections. « Je ne sais plus ni si je l’aime Ni si l’hiver sait mon noir péché Le ciel est en manteau de laine »… Au-dessus du poème, Apollinaire a noté deux idées de vers « L’aquilon comme un assassin» et « mourir d’amour ou poitrinaire ».

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