ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

296 297 298 235 Littérature du XXe siècle Mardi 18 juin 296. Paul ADAM (1862-1920). Manuscrit autographe signé, [1902] ; 1 page in-4 avec ratures et corrections. 100 / 120 € Hommage à Émile Zola. « Avec Flaubert, Balzac et Taine, Zola me semble avoir interprété pleinement l’âme française au XIXe siècle. En ce qui regarde la morale il a presque détruit le principe d’hypocrisie, forcé les esprits à la franchise, jeté bas les masques sentimentaux des instincts, rétabli la nudité terrible de nos pensées véridiques. Au point de vue littéraire il a seul inauguré l’étude des foules, et objectivé ce que les sociologues appellent l’interpsychologie […] Enfin il fut un grand citoyen qui sacrifia ses intérêts et sa gloire au culte de la justice. Sa pauvreté première, sa probité d’artiste, son intransigeance dans les luttes, sa fermeté d’âme sont à proposer éternellement en exemple. Ce nom est digne de notre dévotion ». 297. Gabriele d’ANNUNZIO (1863-1938). L.A.S., Paris, Hôtel d’Iéna dimanche [1913 ?], à un ami ; 4 pages in-8 à sa devise Per non dormire (encadrée). 500 / 700 € Sur le vol de la Joconde. [Vincenzo Peruggia avait volé au Louvre, le 21 août 1911, le tableau, qui ne fut retrouvé qu’en 1913.] Il est de passage à Paris, et écrit « un récit – très curieux – intitulé L’homme qui a volé la Joconde. J’ai besoin de reconstituer sur les lieux l’admirable vol ». Il aimerait obtenir du directeur du Louvre « la permission de visiter les lieux (petite porte, escalier, cour, etc.). Il s’agit d’une sorte de roman plus ou moins fantastique. L’homme de la gare d’Orsay vint m’apporter le tableau dans la forêt de la Teste, près de Bordeaux. Je vous raconterai cela »… 298. Gabriele d’ANNUNZIO (1863-1938). Photographie signée, 1920 ; carte postale. 300 / 400 € Portrait de D’Annunzio en uniforme, assis, une assiette sur les genoux, signé et daté : « Gabriele d’Annunzio 1920 ».

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