ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

226 289. Émile ZOLA. L.A.S., Paris 7 mars 1901, à Maître Fernand Labori ; 7 pages petit in-4, avec de nombreuses ratures et corrections. 5 000 / 7 000 € Magnifique lettre ouverte dans laquelle Zola renonce aux poursuites contre Judet qui avait sali la mémoire de son père, et contre les experts du bordereau de l’affaire Dreyfus, pour ne pas se rendre complice de la «loi scélérate » d’amnistie. Cette lettre, conçue comme une lettre ouverte et vraisemblablement destinée à L’Aurore, n’a pas été publiée à l’époque. Elle est abondamment raturée et corrigée. …« Vous savez quels ont été jusqu’ici mon trouble et ma répugnance. Cette loi d’amnistie, que j’ai tant combattue, cette loi scélérate que j’ai dénoncée comme un aveu de faiblesse et de honte, vais-je donc la reconnaître et l’accepter dans ses conséquences ? On a brisé pour nous la loi, on nous a changé nos juges, vais-je m’incliner, sanctionner

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