ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

271 219 270. Émile ZOLA. L.A.S., Paris 9 décembre 1891, [à Georges de Salverte ?] ; 1 page et demie in-8. 300 / 400 € Il le remercie de sa lettre « annonçant que les statuts de la Société des Gens de lettres venaient enfin d’être approuvés par le Conseil d’État. Je n’ignore pas que nous devons cet heureux résultat à votre bienveillance, et je vous prie de croire que je vous en garde personnellement une vive gratitude »... 271. Émile ZOLA. L.A.S., Médan 6 juin 1892, à un « cher confrère » [Léon Deschamps] ; 2 pages in-8. 400 / 500 € « Me voici installé à la campagne, et un peu souffrant, ce qui m’empêchera, à mon grand regret, d’être des vôtres, vendredi prochain [pour le banquet de La Plume]. Mon hiver a été si rude, que j’ai vraiment besoin d’un grand repos. Veuillez présenter mes excuses à Coppée et à Claretie, avec qui j’aurais été si heureux de passer la soirée. Quant aux articles de Remacle et de votre collaborateur, ils m’ont intéressé. Mais je ne répondrai certainement pas. À quoi bon ? Voilà vingt-cinq ans que je réponds. J’ai fini par être convaincu que les seules bonnes réponses, ce sont des œuvres. Puis, en vérité, que dire à ces jeunes gens qui ramassent les vieilles accusations de Sarcey ? Cela serait sans charme pour moi, de reprendre avec la jeunesse réactionnaire les antiques polémiques que j’ai eues avec mes aînés. Peut-être pourtant le ferai-je un jour ; mais il me faudra le temps et la santé que je n’ai pas en ce moment »... On joint une L.A. (la signature a été découpée), 9 mars 1892, [à Boyer d’Agen] (1 p. in-12) ; il est « trop peu renseigné, trop incompétent, pour parler comme il conviendrait de la très belle et très haute figure du pape Léon XIII ». 272. Émile ZOLA. L.A.S., Médan 21 juin 1892, à Philippe Gille ; 1 page et demie in-8, enveloppe. 400 / 500 € À propos de La Débâcle. « Mille fois merci, mon cher Gille, de votre très bel et très intéressant article, qui m’a fait le plus grand plaisir. Vous avez su donner, en raccourci, toute une idée excellente du livre ; et bien que vous ayez gardé votre indépendance, je n’ai qu’à vous être très reconnaissant. Voilà La Débâcle posée, dans la pleine lumière du Figaro, d’une façon dont je suis très fier. Vous y avez mis beaucoup de finesse et beaucoup de bonne grâce »...

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